Le carburant de synthèse comme alternative à la mobilité électrique ?
L’émergence de la mobilité électrique signera-t-elle pour autant la fin du thermique ? Régulièrement annoncée pour 2035, la mort du moteur à explosion pourrait bien ne jamais avoir lieu. De plus en plus de constructeurs, mais aussi de fournisseurs d’énergies développent actuellement des carburants de synthèse qui pourraient permettre de prolonger la vie des moteurs thermiques.
On ne parlera pas (encore) de Diktat. Toujours est-il, qu’à écouter la pensée dominante transmise par nos gouvernants, le futur de la mobilité sera électrique ou ne sera pas.
Publicités pour les véhicules thermiques interdites, subventions publiques coupées arbitrairement, il ne fait pas bon être animé par un moteur à explosion ces derniers mois.
Alors qu’on nous prédit un avenir 100 % électrique dans un avenir proche (dès 2035 selon certains), certains constructeurs n’ont pas dit leur dernier mot, et continuent de plancher sur le futur des moteurs thermiques à travers le développement du carburant synthétique comme alternative à la mobilité électrique. Permettant de rouler avec une motorisation thermique sans polluer autant qu’aujourd’hui, le carburant de synthèse pourrait faire figure de solution gagnante/gagnante.
Obtenu sans pétrole, grâce à un procédé chimique mêlant carbone et hydrogène, le carburant de synthèse est une piste crédible trop souvent ignorée.
Du côté des constructeurs allemands, la technologie est étudiée avec sérieux. Porsche a notamment annoncé il y a peu la construction d’une usine au Chili dédiée à la production de carburant de synthèse en partenariat avec Siemens Energy, le pétrolier ExxonMobil, Enel, et l’entreprise chilienne Highly Innovative Fuels. L’utilisation du carburant synthétique est dans un premier temps prévue en compétition, faisant office à la fois de test grandeur nature, mais aussi de vitrine de la technologie. Reste la question du prix de ce carburant de nouvelle génération, pour le moment estimé à 5 € le litre. Un surcoût certain pour une technologie encore immature qui peut constituer un frein évident à une démocratisation de son usage. Des solutions doivent encore être trouvées sur ce point.
Après tout, pourquoi électrique et thermique ne cohabiteraient-ils pas dans le futur ? Ne sont-ils pas complémentaires selon l’utilisation que chacun peut faire de son véhicule ?
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