Le bonjour du Mondial – Le Salon, une bonne école de la patience !
Un samedi ou un dimanche au salon, c'est une succession de queues. Et là, curieusement, on sait attendre, sans (trop) rouspéter.
On aurait pu être inquiet. On l'était même. Dans un climat politique plus vraiment automobiliste-friendly et avec un programme allégé en constructeurs, il y avait un risque de voir des allées clairsemées. Les organisateurs peuvent pousser un ouf de soulagement : hier, il y avait foule à la Porte de Versailles. Et pour avoir vécu de l'intérieur cette première journée week-end, c'était même parfois l'enfer au paradis des amateurs d'automobiles, tant il était difficile de se frayer un chemin. Mention spéciale au Pavillon 5.2 où se trouve BMW et Mercedes.
Et une journée d'affluence au Mondial, c'est une journée à faire la queue. Cela commence dès l'entrée, avec une foule amassée plusieurs dizaines de minutes avant l'ouverture des portes (quand certains n'ont pas déjà eu à attendre pour prendre un métro). Preuve que certains sont là depuis un moment, les toilettes sont envahies dès la première minute.
Et ensuite ça n'arrête pas. On attend pour monter dans la dernière nouveauté voire carrément pour accéder à un stand. On attend pour participer à un jeu. On attend pour avoir un cadeau. On attend pour un autographe (Sebastien Loeb par exemple vendredi dernier).Le pire, c'est la queue pour manger. Bien avant midi, les stands de nourriture sont pris d'assaut. Et au plus fort du déjeuner, ce sont des serpents interminables qui se forment. D'ailleurs, au Mondial de l'Automobile, celui qui a le plus le sourire, c'est Paul !
On ne plaisante pas avec le repas en France, donc on est capable d'attendre. Mais en ce qui nous concerne, c'est évidemment la queue impressionnante qui se forme très rapidement devant chez Porsche qui retient notre attention. Elle illustre parfaitement le fait que par passion, on est prêt à patienter, alors qu'attendre on déteste tous cela. Quand on doit attendre 5 minutes à la caisse de Carrefour ou que l'on rate un métro, on a l'impression que c'est la fin du monde. Mais pour pouvoir approcher et monter à bord des Porsche, on est en mesure de perdre de longues minutes sans problème. C'est un peu comme pour une attraction à Disneyland. Il est vrai que l'occasion de faire cela est trop rare pour en faire l'impasse.
Ce Mondial, c'est donc vraiment le bon endroit pour apprendre la patience !
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération