La voiture électrique va-t-elle tuer les lubrifiants automobiles ?
Peu de pièces en mouvement, moins de complexité, et surtout plus besoin de vidanges et d'opérations de maintenance : la voiture électrique simplifie tout. Mais elle pourrait aussi malmener le marché des fluides. Les fabricants s'adaptent tout de même à la situation.
Shell, Total, Castrol, Yacco, Elf... les spécialistes des liquides destinés aux automobiles doivent-ils s'inquiéter de l'essor de la voiture électrique ? Moins de pièces en mouvement, peu de fluides, des moteurs très simples et théoriquement sans entretien, tout comme les batteries, la mobilité électrique amène son lot d'avantages.
Pourtant, il y a encore bien des liquides qui circulent sur un véhicule électrique. Liquide de refroidissement pour les batteries, liquide de frein, et même, sur certains modèles, refroidissement par huile de certains composants, le marché n'est pas mort. Hyundai, par exemple, a décidé d'utiliser de l'huile synthétique pour refroidir les moteurs de sa nouvelle plateforme E-GMP à la place du liquide de refroidissement en commun avec les batteries. Le marché n'est donc pas mort, mais il va toutefois devoir s'adapter.
Castrol, par exemple, a pris les devants en sortant une gamme de liquides spécifiquement adaptés aux véhicules électriques. L'industriel britannique a surfé sur la vague électrique en utilisant des noms bien dans l'air du temps : "e-grease", "e-transmission fluid" et "e-coolant". Il y a d'ailleurs fort à parier que les compositions ne soient guère différentes des graisses, liquides de transmission et de refroidissement utilisés pour les moteurs thermiques.
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