La contrefaçon de pièce automobile est en progression
La contrefaçon de pièce automobile a augmenté depuis la pandémie. Plus de 500 perquisitions pour de fausses pièces Mercedes ont eu lieu dans le monde l'an dernier, avec 1,7 million de pièces saisies.
Les constructeurs touchés et qui acceptent de communiquer des chiffres n'hésitent pas de comparer ce phénomène au trafic de drogue. La contrefaçon de pièce automobile n'est pas chose rare, puisqu'elle touche surtout l'Europe et les Etats-Unis. Des pièces stockées et/ou fabriquées en Asie, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient puis vendues dans les pays les plus industrialisés.
Si la majorité des pièces tiennent du cosmétique (emblèmes, phares, enjoliveurs...), il n'empêche que certaines pièces saisies font froid dans le dos. Une membre du conseil d'administration de Daimler a notamment parlé de plaquettes de frein en sciure de bois, de filtres, d'échappements et de jantes contrefaits saisies par les douanes.
L'année dernière, Daimler annonce avoir déclenché 550 perquisitions à travers le monde pour un total de 1,7 million de pièces saisies. Une légère hausse par rapport à 2019, mais qui serait bien en dessous de la réalité selon Mercedes, du fait de la crise et des blocages. Plus de 100 perquisitions pour des produits Volkswagen ont été réalisées sur la même période, pour un montant de 6,5 millions d'euros.
Les constructeurs rappellent qu'il est relativement simple d'éviter de tomber sur des contrefaçons : faire attention aux prix trop "attractifs", et acheter sur des plateformes de confiance, ou directement via le constructeur.
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