4. La bourse d'échanges, les pros et les partenaires.

On termine ce reportage par la partie "commerciale" de cette manifestation. Rien de péjoratif là dedans; bien au contraire. On vient aussi pour dénicher la pièce ou l'accessoire qu'il nous manque, acheter une nouvelle machine à restaurer ou rêver devant un modèle inaccessible en se disant que plus tard, peut-être...

La bourse.

En se promenant dans la bourse, on tombe quelques fois sur des "spécimens" particuliers, à l'image de cette moto Barbier. Pas franchement esthétique, les concours d'élégance ne devaient pas être sa tasse de thé. Elle n'était pas à vendre, mais avait pour but d'attirer l'attention; mission réussie.

Autre curiosité, l'art et la manière de se passer de la traditionnelle fourche télescopique vue ici (enfin, à la fin des années soixante-dix) par Difazio. Le système est monté sur une BSA Rocket 3.

Rien de bien nouveau puisque les Ner-a-Car et, soyons un peu "franchouillard", Majestic pour ne citer que ceux-là se sont déjà penchés sur le sujet il y a belle lurette.

Qui dit Harley-Davidson dit V-twins mais la firme de Milwaukee a également produit des mono-cylindres et même des flat-twins. Ce modèle, qui doit être un type B, n'affichait pas de prix demandé.

Pour certaines machines, on a coutume de dire qu'elles sont "sortie de grange", en référence aux nombreuses motos qui dormaient dans ce genre de bâtiment. Dans certains cas, on pourrait même innover un peu en créant une catégorie "sortie d'étang"... Pour ne vexer personne et parce qu'il y a mieux à voir, nous ne publierons pas de photos.

Allez. Voici quelques machines qui annonçaient clairement la couleur.

Ce petit side-car Simard, à moins de 1 000 euros, n'est pas resté longtemps sur ce stand.

Pour un peu moins de 20 000 euros, vous pouviez acquérir une Seeley équipée d'un moteur Matchless G50 (chez TGA Racing Services).

Vu également sur l'espace "bourse", ce peu courant Honda 50 XL que de nombreux minots aimeraient bien trouver sous le sapin...

Les pros.

Les enseignes incontournables de notre petit monde étaient bien évidemment présentes. VDH France, en plus des pièces pour les anciennes BMW, proposait une 90S et une R69 1ère génération (sans le S) dans un état "mieux que sortie d'usine".

Les phares sont très exposés sur nos vieilles bécanes. Et quand ils n'ont pas été démontés pour "faire du cross", c'est rarement l'élément d'origine qu est présent. On trouve désormais des refabricants comme ici qui proposent un large panel.

Chez Belgom, c'est un bitza monté par d'anciens employés de chez Terrot avec des pièces provenant de différents modèles de la marque dijonaise qui s'était installé sur le stand.

Le village "partenaires".

Dans le village "partenaires", qui se trouvait à l'entrée du circuit et se prolongeait derrière les box de la piste, c'est l'endurance classique qui avait inspiré une grande partie des exposants.

Chez Motul, Kawasaki 250 2éme de sa catégorie au Bol d'Or 1972 grâce à Patrick Pons associé à Patrick Stadler, Suzuki 1000 GSR championne du monde avec le S.E.R.T en 1983 (le premier titre d'une longue série) ou encore RC 30 National Moto, plusieurs machines égayaient le stand.

A la SIMA, c'est une Godier-Genoud qui s'était invitée à la fête.

Mais rassurez-vous, la marque Mash était bien représentée; 125cc, 250cc, en attendant la 500cc prévue vers la fin de l'année.

Très beau stand chez Easy Monneret où l'on mettait en avant le riche passé de la famille. Pilippe Monneret avait apporté quelques machines qui ont jalonné sa carrière ainsi que celle de son père.

Yamaha mettait bien évidemment en avant son service destiné à redonner une seconde vie aux anciennes machines de la marque. Dommage que les modèles présentées soient si peu mis en valeur...

Chez BMW, on pouvait détailler les machines à loisir. En complément, un peintre spécialisé dans les filets faisait une démonstration de son talent.

En conclusion, cette 22ème édition fut une nouvelle fois une réussite. On sait déjà que le musée d'Hockenheim à l'intention de revenir avec de nouvelles machines exceptionnelles. Quant à l'organisation, elle a pour projet d'ouvrir la piste aux démonstrations dès le vendredi. C'est une très bonne nouvelle car il faut bien reconnaître qu'en deux jours, on a un peu de mal à tout voir. Et si ça peut permettre à plus de monde de profiter de la piste, ce n'est que mieux.