2. L'avis de Soheil Ayari sur chaque génération de MX-5
L’avis de Soheil Ayari sur la NA
C’était la première fois que Soheil Ayari conduisait une MX-5 de première génération et il a été séduit. Dès le départ, il a ainsi été surpris de découvrir une voiture avec autant de grip sur le train avant. La direction est directe et la boîte de vitesses ferme et précise. Des qualités rares sur des modèles de cette génération. Une bonne surprise donc. Cela s'accompagne également d’un excellent équilibre. Ainsi, lors de la remise des gaz sur la phase de sortie de virages, la voiture continue le survirage qu’on a pu avoir lors de la prise des freins. On ne va toutefois pas faire du drift. L’amortissement est souple mais le comportement est très sain. L’absence d’autobloquant aurait pu être un handicap, ce qui n’est pas le cas. Une preuve supplémentaire de la conception intelligente de cette MX-5.
Le moteur n’est pas un foudre de guerre. Il ne développe que 115 ch et un couple de 135 Nm, mais cela reste une voiture très légère de 955 kg. Le quatre cylindres est rond, reprend bas de façon linéaire mais n’hésite pas à monter dans les tours (7 000 tr/min).
L’avis de Soheil Ayari sur la NB
Sur cette seconde génération, on retrouve dès les premiers tours de roues le grip du train avant, mais on ressent très rapidement que cette NB est plus typée survireuse que la précédente donc plus joueuse. Notre modèle d’essai est équipé d’un 1.8 de 140 ch, 168 Nm et d’une boîte à 6 rapports car il s’agit de la série spéciale 10 anniversaire.
On a vraiment l’impression d’être à bord de la même voiture mais avec un comportement encore plus joueur. Finalement, le seul bémol est le freinage, pas très puissant ni endurant.
L’avis de Soheil Ayari sur la NC
Pas de surprise là non plus, on retrouve une vraie filiation entre les générations. Cette troisième génération est encore plus rigoureuse que les précédentes. Ce qui est plaisant avec cette lignée de MX-5, c’est que l’on retrouve les mêmes points forts : peu de tours de volant, une direction peu démultipliée, une boîte très précise, un pédalier bien fait qui permet de réaliser facilement des talons-pointes. Pas de doute, on est bien dans une voiture sportive, qui reste toutefois confortable au quotidien. Les ingénieurs ont donc réussi un bon amalgame en mettant au point un modèle très équilibré, avec lequel on arrive à enrouler aussi bien une épingle qu’un virage rapide.
L’avis de Soheil Ayari sur la ND
Premier constat, la voiture est plus petite et surtout plus légère. On est redescendu en dessous de la tonne alors qu’on était monté à 1 075 kg sur les 2 et 3 générations. La position de conduite est encore meilleure en raison du volant réglable en hauteur.
Ce qui est génial avec ces MX-5, c’est le fait que ce ne sont pas des voitures très puissantes et pourtant, elles sont très joueuses, très fines à manier, sans se montrer piégeuse. « En exagérant même, on pourrait presque la faire tourner sur place » indique Soheil.
Si on devait faire un bilan des 4, on dirait que la première dispose d’un train avant avec un équilibre neutre. La seconde est plus typée survireuse. Avec la troisième, on revient à quelque chose de neutre, tandis que la dernière se rapproche de la seconde avec un tempérament plus joueur.
Aujourd’hui, c’est vraiment très rare de s’amuser avec « seulement » 130 ch, il faut le noter. Pas sûr que beaucoup de concurrentes puissent rivaliser.
Tableau récapitulatif des meilleurs tours chronos
Mazda MX-5 NA | 2'16''07 |
Mazda MX-5 NB | 2'13''92 |
Mazda MX-5 NC | 2'13''79 |
Mazda MX-5 ND | 2'11''69 |
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