2. Kymco DTX 360 (2022) - Sur route : plus bitume que terre
En selle, l’ergonomie de ce Kymco ne prête pas le flanc à la critique : la position est classique pour le segment, le guidon un rien étroit mais sans plus. Les jambes sont dépliées. Peut-être peut-on déplorer l’étroitesse des marche-pieds en position chaise mais pas plus. Aussi, le DTX 360 est facile à déplacer à l’arrêt.
Le démarrage du monocylindre s’effectue avec une gymnastique à mémoriser (démarrage sans clé). Puis quelques défauts ergonomiques apparaissent avant de décoller, notamment concernant le traction control :
ce dernier se commande via un bouton-poussoir à l’index gauche; lorsqu’on le déconnecte moteur coupé, le voyant TCS au tableau de bord passe à l’orange, mais quand on redémarre le moteur, ce voyant s’efface… Et lorsque le TCS est en service, le voyant est vert. C’est illogique, il devrait être allumé en orange lorsque le TCS est coupé et éteint lorsque le TCS est en service. Aussi, Kymco fait l’impasse sur un frein de parking. Toujours fâcheux sur un scooter !
Au décollage, le DTX 360 fait preuve d’une vivacité notable. Très vif, il est doté d’une direction légère. Hélas, les suspensions très fermes se font vite remarquer. Ce trait de caractère ne se démentira pas. La souplesse du monocylindre est notable mais les vibrations sont sensibles et surtout, le DTX passe en roue libre à 17 km/h et conserve un frein moteur important jusqu’à cette vitesse. Un désengagement plus tôt (20 km/h comme sur les Forza) autorise une conduite plus souple en ville. Coté accélérations, le monocylindre n’est pas le plus performant de la catégorie.
L’agilité est proche de celle d’un 125 cm³ mais la tenue de route n’est pas rassurante à bon rythme: la direction plonge et le ressenti du train avant n’est pas idéal. Aussi, les suspensions trop fermes absorbent difficilement les fripures et l’adhérence des pneumatiques CST est loin d’être exceptionnelle sur le sec. On arrive facilement aux limites des enveloppes chinoises sélectionnées par la marque taiwanaise. Le confort de selle n’est donc pas le point fort de ce DTX. Et coté moteur, les vibrations importantes dans les fesses à partir de 6 000 trs/mn vous feront fuir les voies trop rapides. Si nous avons atteint la vitesse maxi de 138 km/h compteur à 7 100 trs/mn, les reprises sont correctes entre 90 et 110 km/h mais molles en dessous et au-dessus. Aussi, le petit pare-brise n’offre pas une bonne protection.
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