4. Jour 4 – Le moment des «au revoir»...
Comme toujours dans ces moments là, on dit que les bonnes choses ont une fin. Et cette fin vient d'autant plus rapidement quand la qualité des personnes avec qui j'ai passé ce week-end était plus qu'appréciable.
C'est le dernier jour de cette 9ième édition du rassemblement du RC30 et NC30 Club de France. Alors que certains en profiteront pour faire une ultime balade dans la matinée, les autres (dont moi) profiteront de ce temps «libre» pour préparer les affaires, monter les motos sur les remorques ou dans les boites à roues mais aussi jouir de la piscine proposée à l'hôtel... vu la chaleur ambiante, ce n'est pas du luxe !!
Faisant la route à trois pour le retour, on décide donc de partir après le repas du midi. Avant que les motivés reviennent de leur balade du matin, nous décidons d'aller faire le plein des motos avant de les charger comme des mulets.
Alors que le vrombissement d'une ligne Termignoni se fait entendre au loin, les estomacs commencent à crier famine. Fort heureusement, ce brame de la 1098S sonne comme le début d'un déjeuner imminent...
Une fois tous installés à table, le trésorier du club improvise une petite bafouille et comme à l'accoutumée, une remise de prix est organisée pour les membres du club. Ainsi nous verrons défiler le prix du RC30 le plus proche de l'état d'origine (de même pour les NC30), le motard et la motarde ayant fait le plus de kilomètres pour participer à cette 9ième édition (entre 800 et 1000 kilomètres... aller !!) et ils n'hésiteront pas à donner un prix à l'unique RC30 suisse ayant fait le déplacement pour ces quatre jours. D'ailleurs, chacun des convives se verra recevoir quelques présents histoire de marquer le coup... Ils savent recevoir !!
Vu la tournure des évènements, notre départ, programmé à 14h afin de rentrer par les petites routes, se fera à 15h30 et par l'autoroute afin de ne pas rentrer à pas d'heure en région Parisienne.
Le dessert avalé avec délectation, nous voilà sur les motos tout de cuir vêtu par 30 degrés à l'ombre... chaude ambiance. Le moment des «au revoir» tant redouté arrive enfin. Même si en venant le jeudi soir dans l'inconnu le plus total à ce rassemblement, c'est non sans une émotion certaine que nous nous quittons afin de retrouver nos régions respectives...
Avant de retrouver notre calvaire (comprendre autoroute), nous profitons des derniers instants pour contempler les paysages que le Doubs nous expose.
Rien de bien exceptionnel à raconter sur ces centaines de kilomètres et ses longues heures d'autoroute. Nous arriverons dans nos maisons respectives sur les coups des 21h30, moites, repus mais surtout heureux d'avoir rencontré et échangé avec des gens que je ne connaissais pas quatre jours auparavant.
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération