Jean-Éric Vergne et DS survolent le championnat du monde de Formule E
Le pilote Français Jean-Éric Vergne décroche pour la seconde fois le titre de champion du monde de Formule électrique. Son écurie DS/Techeetah, elle, remporte pour la première fois le titre de constructeur depuis la création du championnat en 2015.
« C'est un sentiment absolument fantastique. C'est comme si c'était la première fois », a déclaré le pilote français lors d'un entretien à l'AFP, à l’issue de la dernière épreuve de la saison sur le circuit de Brooklyn, aux Etats-unis. Le français âgé de 29 ans a été couronné pour la seconde fois depuis que le championnat Formule E existe (2015). Sa nouvelle écurie DS/Techeetah remporte elle, le titre constructeur. La marque du groupe PSA s’est associée cette année à l’écurie chinoise Techeetah. La DS E-Tense FE19 victorieuse affiche 900 kg sur la balance. Elle abrite une batterie de 52 kw/het un moteur électrique de 250 kw. Ce qui lui autorise des performances de pointe avec une V-max de 230 km/h et un 0 à 100 km/h en 2,8 secondes.
"C'est vraiment bien de remporter les deux championnats pilote et constructeur et je ne pourrais pas être plus content aujourd'hui », a-t-il souligné, avant d'ironiser : « L'an dernier, c'est Jean qui a gagné, cette année c'est Éric, et j'espère que l'an prochain ce sera Vergne. » Le Français a confirmé qu'il resterait l'an prochain avec son équipe actuelle. D’ailleurs la compétition sera encore plus relevée avec deux nouveaux arrivants sur le plateau, Mercedes et Porsche.
La Formule E, aussi appelée formule électrique, est une catégorie de voitures de type monoplace de compétition. Elles abritent un moteur électrique d’une puissance maximale de 250 kw (338 ch). Une course E-Prix dure 45 minutes. Une fois que les 45 minutes sont écoulées et que le leader a franchi la ligne d'arrivée, il reste encore un tour à parcourir jusqu'à la fin de la course. L'innovation de la saison 2018/19 est le mode Attaque, qui permet à chaque pilote de se procurer une puissance supplémentaire (+25 kw). Ces derniers doivent passer dans une zone d'activation située hors trajectoire, où se trouvent trois capteurs, après avoir pré-activé le mode attaque grâce à un bouton sur leur volant. Une autre manière de gagner de la puissance existe et elle n’a rien à voir avec les talents de pilote. Le "Fan Boost", un autre surplus de puissance, durant cinq secondes et activable durant la seconde moitié de la course, est attribué par les internautes sur les réseaux sociaux à leur pilote préféré.
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