Grèves du 7 mars : le covoiturage et l'autopartage ont la cote
Les mouvements de grève prévus mardi 7 mars vont fortement perturber les transports en commun. Résultats, les demandes de covoiturage et d’autopartage bondissent.
Le ministre des transports, Clément Beaune, a été clair. Le 7 mars sera « l’une des journées les plus difficiles qu’on ait connues ». En effet, la mobilisation face à la réforme des retraites va engendrer de fortes perturbations sur les voies ferrées : TGV, TER, RER, métro, tous ces modes de transport seront affectés.
Pour ceux qui n’ont pas la chance de pratiquer le télétravail, il faut donc se tourner vers une alternative, et l’automobile est souvent le choix retenu. Deux solutions sont alors privilégiées : le covoiturage et l’autopartage.
Ainsi, Blabacar enregistre « une forte augmentation de la demande sur les trajets longue distance ». Le site de covoiturage prévoit une augmentation de 20 % des trajets proposés par les conducteurs pour mardi. De plus, la société précise que le trafic de ses bus ne sera pas perturbé et « se tient prête à renforcer les lignes ».
De son côté, le gouvernement incite les personnes encore novices à s’inscrire puisqu’il est possible de bénéficier d’un bonus de 100 €, suite au Plan Covoiturage. Un bonus qui peut être doublé en cumulant les trajets « longue distance » et « courte distance ». Plusieurs opérateurs sont éligibles à ce coup de pouce : Blablacar, Mobicoop, Ouestgo, Karos…
L'autopartage en hausse depuis le début de l'année
La seconde alternative qui a le vent en poupe est l’autopartage. Le principe est alors de louer une voiture auprès d’un particulier, le plus proche de chez vous. Le site Getaround enregistre ainsi une augmentation de 30 % de nouveaux utilisateurs depuis le début des grèves en 2023. La tendance est d’ailleurs à la hausse avec + 39 % rien que pour la semaine dernière.
Par rapport à la même période l’année dernière, Getaround enregistre + 25 % des réservations de moins de 48 heures, + 27 % à la journée et + 20 % à la semaine. Avant chaque période de grève, le site enregistre des pics. Mais, pour le président du groupe, Simon Baldeyrou, « les gens commencent à se rendre compte que l’autopartage représente une solution durable pour différents types de déplacements ».
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