Alex vous en a dit l'essentiel et ses nouvelles robes la rendent un peu plus affriolantes. Le missile sol-sol allemand S 1000RR qui se présente comme l'une des sportives les plus abouties technologiquement parlant se veut plus précis et acéré à l'aube d'une nouvelle année.
Sa saison en demi-teinte avec BMW l'a presque fait sortir par la petite porte du mondial Superbike. Mais c'est pourtant une figure de la catégorie des Flammini qui a décidé au soir de Portimao de raccrocher son casque.
Lancée en 2009, la bombe bavaroise se voit retravaillée pour 2012 avec un travail axé particulièrement sur l'agilité et la puissance. Annoncée comme encore plus joueuse la S1000 RR « à l'instar de sa devancière, ne fait pas de concessions… » avec la promesse d'offrir plus de maniabilité, de stabilité ainsi que des systèmes d'aide au pilotage optimisé.
C'était moins une que Carlos Checa ne signe pour BMW Italie pour un salaire alléchant que le team Althea était incapable de lui garantir. A l'issue d'une première manche à Portimao pourtant gagnée, l'Espagnol avait ainsi la mine des mauvais jours.
Arrivée en même temps qu'Aprilia dans le concert du mondial Superbike, l'usine BMW n'a pas connu la même trajectoire que les Italiens couronnés dès leur deuxième année. Leur S 1000RR attise pourtant toutes les convoitises, mais la victoire se refuse toujours à elle.
Futur ex-pilote officiel pour une usine Yamaha qui se retirera du Superbike à la fin de cette saison, Eugène Laverty avait tous les sacrements d'Iwata pour continuer sa carrière à l'ombre des trois diapasons. Et notamment en Moto GP, chez Tech3.
Eugène Laverty n'a pas encore trouvé son refuge pour 2012, poussé dehors par le retrait de son employeur Yamaha du Superbike, mais Marco Melandri si. Le prochain vice-champion du monde hésitait entre Aprilia et BMW. C'est finalement la marque allemande qui a enlevé le morceau, pour un binôme de choc à gérer l'année prochaine avec Leon Haslam.
Cette question brutale mérite d'être posée après des tests en Superbike sur le tracé de Misano peu reluisants. Certes, l'Espagnol découvrait à cette occasion une BMW S 1000RR aux mensurations d'un James Toseland contraint à la retraite par une vilaine blessure à un poignet; Et puis il n'était pas là pour faire claquer un chrono en prenant tous les risques alors qu'il venait d'être seulement « prêté » par un team LCR dont il est l'unique représentant en Moto GP.
Marco Melandri ne s'en est pas laissé compter sur le tracé de Misano durant deux jours de test qui n'ont pas donné lieu à des prises de chrono officielles. Néanmoins, celui qui se cherche un refuge pour 2012 a montré qu'il était affuté alors que les habituels outsiders du championnat Superbike se sont tout autant montrés.
La retraite forcée et sans préavis de James Toseland a offert une opportunité pour les pilotes qui doivent se remettre en question en vue de la saison 2012. Toni Elias, ci-devant champion du monde de Moto 2 est de ceux là et il a su profiter de la bonne entente entre Serafino Foti, l'homme de BMW Italie et de son actuel patron Lucio Cecchinello, pour saisir une belle occasion de rouler avec la S 1000RR orpheline pour des tests à Misano.
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