Furygan gants Graphic Evo II (2) l'essai
Furygan fait évoluer son gant Graphic. Dans cette seconde version le nimois opte pour des coloris à la mode et une nouvelle protection métacarpienne tout en gardant la philosophie initiale. Essai de la version Camo.
Furygan remet au goût du jour son Graphic. Si cette nouveauté reprend les spécifications de son ainé (retrouvez ici l'essai de la première version) à savoir la souplesse, le confort et la ventilation il a droit à une cure de jouvence tout en douceur. Design inédit, nouvelles protections, le gant au look plus fédérateur mise une nouvelle fois sur l'agressivité, pari réussi...
LE MÊME... MAIS PAS PAREIL
Certes ce n'est pas une nouveauté pure et dure mais une digne évolution du gant que nous avons testé il y a quatre ans. Furygan propose dans cette dernière version une livrée noire ainsi que cette déclinaison Camo (camouflage) qui devrait être capable de plaire à un plus grand nombre que la proposition initiale.
Sur le papier le concept ainsi que le cahier des charges sont identiques misant sur le confort, l'agrément ainsi que la souplesse mixant tissu et cuir. Toujours homologué comme EPI (à l'époque Furygan était l'un des précurseurs en la matière) cette nouveauté 2018 est toujours aussi soignée et bien pensée. Du cuir de chèvre pour une bonne résistance à l'abrasion, du Polymesh pour laisser passer l'air et du licra au niveau de la fourchette des doigts... c'est certain nous sommes bien en présence de Graphic. Alors en quoi la version Evo II se différencie-t-elle de son ainée? C'est du côté des coques que nous trouverons notre réponse avec des protections métacarpiennes inédites et des coques imposées au niveau de la première phalange différentes de la version testée jadis. Le côté visuellement méchant est toujours de rigueur mais il gagne désormais en racing et en modernité. On aime.
DANS LA LIGNÉE
Pas de surprise, dès l'enfilage on retrouve la filiation Graphic et ça fonctionne aussi bien. Toujours pas besoin de période de rodage pour offrir un bon niveau de confort et une excellente souplesse.
Une nouvelle fois urbain sans pour autant avoir de complexe pour prendre la route, le frenchy n'a pas peur même lorsque le compte-tour passe au rouge. Quelle que soit la machine le gant offrira un excellent confort avec désormais une protection du métacarpe encore mieux intégrée. La préhension du guidon était déjà bonne, elle est désormais encore meilleure, c'est sur ce point que l'on notera la vraie évolution de cette version Evo. Roadster, supermotard, sportive tout lui va.
La finesse est toujours au rendez-vous, tout comme le feeling général ou encore le retour des informations. Bref le gant se fait oublier avec en prime une coupe de manchette plus agréable que par le passé. Si le gant ne se montre pas fatigant, les nombreuses heures passées accroché à votre guidon seront cependant synonymes d'une gène au niveau des protections de doigts. Rigides ces dernières deviennent de plus en plus désagréables voire douloureuses après une journée de moto, et pour cause elles sont greffées juste au niveau des articulations. À peaufiner sérieusement!
On valide le Sensitive Science permettant la manipulation d'éléments tactiles comme votre GPS ou votre smartphone à l'efficacité équivalente à ce que propose la concurrence. Pas de changement concernant l'aération. Furygan garde le cap avec une délinaison Evo II proposant un niveau identique de ventilation. Dommage qu'il n'ait pas été meilleur. On se rassurera avec la doublure intérieure qui évitera tout transfert de couleur même lors d'utilisations intensives...
BILAN
Avec ses 86 grammes (poids vérifié pour une taille 9, attention, il taille un peu grand) la dernière version du Graphic est dans la lignée de ce que l'on connait déjà. Furygan propose un gant capable de prendre la route, d'être à sa place en ville tout en donnant le change lors d'une journée pistarde en Supermotard.
Très souple, confortable, bien fini le français est une bonne alternative pour rouler cet été malgré des inserts rigides mal pensés qui deviendront agressifs après quelques heures de roulage. On regrettera une nouvelle fois sa capacité de ventilation toujours inférieure à un équipement estival pur et dur...
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