Flottes : un semestre en petite forme
Malgré un mois de juin très moyen, le marché B2B termine le premier semestre en légère hausse. Avec de nombreuses questions concernant l’électrique.
Vert pâle, mais vert quand même. Le marché des flottes termine le premier semestre 2024 en progression (+2,38 %) avec 412 050 immatriculations (VP+VUL) d’après les chiffres d’Arval Mobility Observatory. Une performance bien en deçà du marché national global (+4,2 %). Et si le nombre d’immatriculations via canal du B2B est en hausse, la performance demeure très éloignée de celle des six premiers mois de 2023 (+11,9 %). Dans l’absolu le résultat semestriel demeure relativement satisfaisant au regard d’un mois de juin quasi stable (+0,21 %) avec 87 217 véhicules (VP+VUL) immatriculés par rapport à la même période en 2023. À noter, la bonne performance des VUL qui sur l’ensemble de ce début d’année portent la croissance des ventes sur le canal du B2B.
Le segment des VUL conserve sa dynamique. Avec 49 284 unités immatriculées pour le seul mois de juin, le marché des véhicules utilitaires légers connaît avec une progression de +15,7 % par rapport à juin 2023. Soit le seizième mois de hausse consécutif. Dans ce contexte, d’après les chiffres AAA Data, Renault fait un excellent résultat (+28,76 %) tout comme Ford (+36 %), Fiat (+33,8 %) ou Iveco (+34,2 %). À noter les très fortes performances de Volkswagen (+72,7 %), et surtout Nissan (+129,9 %). Peugeot et Citroën ont respectivement perdu 7,3 % et 21,8 %. Sur l’ensemble du premier semestre, les véhicules utilitaires légers sont les principaux relais de croissance sur le canal des flottes avec une progression de 11,82 % (159 298 unités), alors que les VP chutent de 2,5 % (252 752 mises à la route) selon les données d’Arval Mobility Observatory. Entre janvier et juin 2024 Renault (+30,82) affiche une performance presque deux fois supérieure à celle de Peugeot (+16,69 %) sur le marché des utilitaires de moins de 5T1.
L’électrique ça coupe
Si on regarde par catégorie d’énergies, les mises à la route, des véhicules électriques dégringolent de 23,56 % (VUL+VP) sur le mois de juin par rapport à la même période en 2023. Selon le type de véhicules, les VP électriques reculent de 20,30 %. De leur côté, les VUL affichent un retrait de 20,8 % par rapport à juin 2023. La conséquence les véhicules électriques repassent sous la barre des 20 % de la totalité des immatriculations B2B sur le mois de juin (17,76 %). Sur l’ensemble du premier semestre, les immatriculations des véhicules électriques sur le canal entreprises affichent une légère progression (+2,5 %). Depuis la fin du bonus écologique pour les sociétés, et sans nouvelle mesure incitative, les modèles électriques séduisent moins les entreprises.
L’hybride ça boom
Les modèles à essence accusent également une baisse de près de 15 % (18 214 unités VP + VUL). A contrario le diesel profite de la progression du marché VUL, pour signer une hausse de ses immatriculations B2B de 9,93 % (34 502 VP + VUL) en juin 2024 par rapport à l’année précédente. Les véhicules hybrides simples continuent quant à eux leur marche en avant avec une augmentation des ventes de 36,75 % (16 719 VP +VUL) en juin par rapport au même mois en 2023. Sur les six premiers mois de l’année, les ventes des hybrides simples progressent de 40,96 % (77 160 VP + VUL). Soit, la plus forte ascension mensuelle.
Pour ce premier semestre 2024, les parts de marché des différentes énergies, via le canal B2B, s’inscrivent ainsi : 21,81 % pour l’essence ; 33,12 % pour le diesel ; 10,87 % pour l’électrique et 29,16 % pour les hybrides (dont 8,96 % pour les hybrides rechargeables et 18,73 % pour les hybrides simples). Si l’on prend en compte uniquement le segment des VP, les parts de marché s’établissent à : 27,83 % pour l’essence ; 13,28 % pour le Diesel ; 12,85 % pour l’électrique et 45,44 % pour les hybrides (dont 14,55 % pour les hybrides rechargeables et 28,67 % pour les hybrides simples).
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