Ferrari reste très vague sur le bannissement des moteurs thermiques
Le bannissement programmé des véhicules à moteurs thermiques au Royaume-Uni pose problème pour les marques de luxe. Ferrari, interrogé sur le sujet, est resté franchement vague et annonce simplement qu'il respectera les normes en vigueur à ce moment là.

Mine de rien, les années passent, et il va bien falloir que les constructeurs de voitures de luxe réagissent. Pour l'instant, la plupart d'entre elles restent dans leur schéma historique : V6/V8/V10/V12, et, dans le meilleur des cas, hybridation. Malheureusement, la date butoir de l'interdiction de la vente de voitures à moteur thermique approche : 2040 pour la plupart des pays européens à l'Ouest, mais potentiellement 2032 pour le Royaume-Uni qui est un marché crucial pour des constructeurs comme Ferrari.
Interrogé sur le sujet par Autocar, le directeur commercial de Ferrari est resté franchement vague : "nous répondrons à toutes les normes pour continuer de performer, et nous ne croyons pas que de telles règles nous obligeront à créer des projets spéciaux". La réponse ne dit pas vraiment comment Ferrari va faire en 2032 pour le Royaume-Uni : quoi qu'il arrive, si la loi est votée, à cette date, la marque au cheval cabré ne pourra plus y vendre aucun moteur thermique, y compris hybride.
12 ans, c'est une à deux générations de véhicules. Autant dire que cela arrivera vite, et l'on voit mal comment Ferrari pourrait faire, à moins de négocier avec les pouvoirs publics pour disposer d'exceptions pour les constructeurs à petit volume. Mais à plus de 10 000 ventes annuelles, Ferrari peut-il encore être considéré comme marque exclusive comme elle l'était auparavant ? Les négociations pourraient s'annoncer compliquées.
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