Faraday Future, le pétard mouillé
Il faut avoir les reins solides pour développer un constructeur d'électriques à l'échelle mondiale, et la jeune marque Faraday Future, financée par des fonds chinois, en fait actuellement l'expérience. La fameuse "giga" usine prévue pour l'ouest américain est abandonnée, faute de moyens.
Ces dernières années, nous avons vu éclore quelques marques sorties de nulle part du côté de l'Empire du Milieu. Certaines d'entre elles sont encore en gestation, comme Lynk&Co (appartenant désormais au groupe propriétaire de Volvo), d'autres ne décollent pas comme Qoros en Europe, et une autre est déjà sur la mauvaise pente : Faraday Future.
Une petite piqûre de rappel s'impose tout de même : Faraday Future est financée par Jia Yueting, le patron de LeEco, le spécialiste du multimédia et de l'informatique en Chine. La première auto, la FF91, avait été dévoilée l'an dernier au salon de l'électronique à Las Vegas avec des performances de premier ordre et un but : éclipser Tesla.
Dans la foulée, la marque avait annoncé la programmation de la construction d'une immense usine en Californie. Seulement voilà, la Chine a depuis gelé les actifs de LeEco, et la situation financière n'est pas bonne. Cela a contraint les gestionnaires chinois à stopper tout projet du côté de Faraday Future, qui a des chances de devenir une nouvelle marque morte née si les finances ne s'améliorent pas...
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