Face à la hausse du prix des carburants certaines stations-service préfèrent fermer
Secoués par le conflit en Ukraine, les prix des carburants devraient comment à baisser cette semaine. Avec des tarifs frôlant par endroits les 2,50 € le litre, les stations-service sont en première ligne face à la grogne des Français. Une situation intenable pour certains gérants qui ont préféré fermer boutique.
Particulièrement exposés face à la grogne qui monte, certains gérants de stations-service ou revendeurs de carburants ont pris une décision radicale : fermer, ou suspendre momentanément la vente de carburants.
Face à la hausse incontrôlable des prix des carburants constatée ces derniers jours, la colère monte. Et les premiers à en faire les frais, sont bien souvent les gérants de stations-service, et ceux qui se trouvent en première ligne au moment de faire payer les Français.
Une position aussi inconfortable qu’involontaire qui pousse certains patrons à dire « Stop », comme vous l’avez peut-être constaté près de chez vous.
Selon certains d’entre eux, à la lassitude des remarques désobligeantes faites par les clients, s’ajoute désormais la honte de proposer des tarifs jugés à la limite de l’indécence par les revendeurs eux-mêmes.
Un coup de colère qui n’est pas seulement pour protéger le pouvoir d’achat de leurs compatriotes, mais aussi pour leurs propres finances. En achetant les carburants à ces prix démentiels, les revendeurs pourraient se trouver dans l’embarras en cas de baisse des cours du pétrole, n’ayant d’autre choix que de maintenir malgré tout des prix élevés le temps d’écouler les stocks payés au prix fort.
Suspendre son activité voire fermer le temps que la situation s’apaise est ainsi autant un geste militant qu’une obligation pour des centaines de stations-service.
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