Essence vs diesel : le comparatif des coûts d'entretien
"N'achète pas de véhicule diesel, cela coûte plus cher à entretenir !". Vous avez probablement déjà entendu (ou prononcé) ces mots. Mais en 2018, la donne a changé : les moteurs essence sont nettement plus complexes. Qu'en est-il, alors, du coût d'entretien des deux camps ? La réponse avec cette étude de Vroomly.
Si la motorisation diesel permet, par sa conception et par le carburant qu'elle brûle, de consommer moins, elle est aussi plus onéreuse à chaque passage en atelier. C'est en tout cas ce que l'on se dit depuis des années. Mais ce constat est quelque peu bousculé depuis quelques années. Les coupables ? Les injections directes, systèmes complexes de dépollution et autres contraintes subies par les blocs essence modernes, comme des taux de compression de plus en plus élevés et des pression de suralimentation de plus en plus fortes.
Ce grand comparatif proposé par Vroomly nous dresse un bilan finalement bien plus nuancé que ce que laisse entendre la croyance globale. Dans chaque catégorie, pour les véhicules les plus vendus en 2016, et sur un prévisionnel de dix ans de possession de l'auto avec entretien réalisé hors réseau de concessionnaires de la marque, nous observons que les différences tarifaires varient dans un sens ou dans l'autre, selon les marques et modèles. En fait, il n'y a pas vraiment de tendance, à tel point que l'on peut affirmer que le moteur essence est aujourd'hui au niveau du diesel en termes d'entretien.
Evidemment, tout va dépendre de l'usage. Une personne achetant un véhicule diesel pour des déplacements exclusivement urbains devrait avoir un entretien nettement supérieur à un modèle essence, sur une utilisation équivalente, au bout de dix ans.
L'essence n'a donc plus, aujourd'hui, l'argument de l'avantage du coût d'entretien. Et l'arrivée de la norme Euro 6d Temp, qui va forcer la plupart des constructeurs à installer des filtres à particules sur les véhicules essence, devrait resserrer encore un peu plus les écarts entre diesel et essence.
Les différences entre les groupes
Ce tableau dévoile une seconde information qui remet en cause le mythe de la "voiture allemande chère à entretenir". Une tendance émerge en effet de l'étude de Vroomly sur les véhicules récents : les modèles du groupe PSA sont ceux qui demandent, ici, le plus gros budget annuel. A l'inverse, les Volkswagen Tiguan, Polo et Golf s'en sortent très bien...
Les chiffres concernant Dacia sont également étonnants. A voiture low cost, budget d'entretien low cost ? Le Duster tCe 125 affiche des tarifs plus élevés qu'un Nissan Qashqai de 163 ch, et le bilan est similaire en diesel, le Duster étant plus cher.
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