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Essais 2017 - Les tops et les flops de Caradisiac

Les nouveautés ont été nombreuses cette année. Et à chaque  essai, les journalistes de Caradisiac ont mis un point d'honneur à faire preuve de la plus parfaite objectivité. Mais cette fois, c'est avec liberté qu'ils nous livrent chacun leur essai préféré… et l'autre, celui qu'ils n'ont vraiment pas aimé.

Essais 2017 - Les tops et les flops de Caradisiac

 

Alexandre Bataille : Citroën C3 et Jeep Compass

 

J'ai aimé

Citroën C3 - Elle m'a séduit surtout par son très bon niveau de confort et ses prix ajustés.
Citroën C3 - Elle m'a séduit surtout par son très bon niveau de confort et ses prix ajustés.

Je n'ai pas aimé

Jeep Compass - Pour moi, son point faible est l'absence de boîte automatique sur les versions à grosse diffusion et son comportement routier moyen.
Jeep Compass - Pour moi, son point faible est l'absence de boîte automatique sur les versions à grosse diffusion et son comportement routier moyen.

 

Mon coup de cœur de l’année 2017 va à la nouvelle Citroën C3. Le constructeur français propose un excellent produit à prix serré. Tous les arguments sont réunis pour faire de la française un best-seller : look, confort, équipement et connectivité. Le constructeur a certes pris le temps pour renouveler son modèle mais parmi le gratin des polyvalentes du moment, elle est, pour ma part et avec la nouvelle Ford Fiesta, une valeur sûre.

A l'inverse, le nouveau Compass m'a moins séduit. Jeep mise beaucoup sur son SUV compact pour rééditer le succès du Renegade. Malheureusement face à une concurrence dense et pointue (Peugeot 3008, Nissan Qashaï, etc.), l'américain ne part pas avec les meilleures armes pour conquérir le Vieux Continent. Premièrement, il est bien moins doué que ses rivaux sur l’asphalte. Ce défaut est toutefois compensé par un potentiel en offroad que peu de constructeurs sont capables de proposer à l’heure actuelle. Enfin, les versions qui seront les plus diffusées (1.6 diesel 120 ch et 1.4 essence 140 ch) ne pourront pas être équipées d’une boîte auto. Dommage.

Pour lire les essais complets :

Essai - Citroën C3 BlueHdi 100 : la plus confortable du marché

- Essai vidéo - Jeep Compass 2 (2017) : déboussolé

 


Manuel Cailliot : Alfa Romeo Giulia et Toyota Yaris restylée

 

J'ai aimé

Alfa Romeo Giulia - Elle m'a séduit surtout pour son dynamisme et ses performances. Le rapport prix/prestations/équipement est aussi intéressant.
Alfa Romeo Giulia - Elle m'a séduit surtout pour son dynamisme et ses performances. Le rapport prix/prestations/équipement est aussi intéressant.

Je n'ai pas aimé

Toyota Yaris restylée - Essayée avec le nouveau 1.5 essence 110 ch. Les performances sont indignes et l'ensemble a vieilli.
Toyota Yaris restylée - Essayée avec le nouveau 1.5 essence 110 ch. Les performances sont indignes et l'ensemble a vieilli.

En tant que responsable de la rubrique occasion, et essayeur à "1/4 temps" seulement, je réalise beaucoup moins de tests que mes collègues. Le choix était donc plus réduit pour moi. Cependant, mon top et mon flop se sont assez facilement dessinés…

L'essai le plus enthousiasmant que j'ai pu réaliser cette année est celui de la nouvelle Alfa Giulia. Quelques kilomètres réalisés avec la version 2.0 280 ch, mais surtout un essai appronfondi de la version dite "d'entrée de gamme" (sacrée entrée de gamme !), m'ont permis de cerner ses qualités. Un châssis remarquable, une direction démoniaque, des performances étonnantes au vu de la puissance, elle a tout bon pour ceux qui aiment les voitures vivantes. Son équipement fourni et ses tarifs bien ciblés finissent de convaincre, malgré une habitabilité moyenne et une finition un poil en dessous des références allemandes, mais qui reste premium. Une vraie berline de caractère, propulsion qui plus est, ne pouvait que me plaire. Alors banco, je signe !

A l'opposé, mon essai de la Yaris restylée, équipée du tout nouveau moteur essence 1.5 VVT-i de 111 ch. Séduisant sur le papier, mais dans les faits, très décevant. Alors que je m'attendais à une belle vivacité, à un moteur élastique et rageur dans les tours, c'est une voiture atone qui m'attendait. Quoi ? 111 ch ? Mais où sont-ils ? Les performances sont à mille lieues de celle d'une Peugeot 208 1.2 Puretech 110. Mais au moins, elle consomme peu. Piètre consolation. Par ailleurs, la Yaris, restylée pour la deuxième fois, accuse le poids des ans. Pas une mauvaise voiture, non, juste une auto moyenne partout et sans saveur. Bref, une déception. Mieux vaut opter pour la version hybride, bien plus intéressante.

Pour lire les essais complets :

- Essai - Alfa Romeo Giulia 2.0 TB AT8 200 ch : charmeuse

- Essai - Toyota Yaris restylée (2017) 1.5 VVT-i 110 ch : heureusement sobre

 

Pierre Desjardins : Hyundai Ioniq et Mitsubishi ASX

 

J'ai aimé

Hyundai Ioniq électrique - Une ergonomie et un aspect ludique dont tous les constructeurs devraient s'inspirer.
Hyundai Ioniq électrique - Une ergonomie et un aspect ludique dont tous les constructeurs devraient s'inspirer.

Je n'ai pas aimé

Mitsubishi ASX - Sorti en 2010, il n'a aucune chance face à des concurrents en grande majorité bien plus jeunes.
Mitsubishi ASX - Sorti en 2010, il n'a aucune chance face à des concurrents en grande majorité bien plus jeunes.

En tentant de me remémorer les grands moments de mon année 2017, c'est plus des moments extraordinaires qui me reviennent en premier à l'esprit. Atteindre 300 km/h décapoté sur l'autobahn en Mercedes-AMG GTC Roadster. Parcourir 710,9 km en une seule charge en Tesla Model S 100D. Franchir les Alpes du Sud au Nord en Lexus LC500h. Traverser le désert dans l'Utah en Land Rover Discovery. Emprunter les extraordinaires routes du Pays de Galles en Audi R8 Spyder. Mais puisqu'il faut se conformer à l'énoncé de cet article communautaire et déterminer LA voiture qui m'a laissé la meilleure impression ces douze derniers mois, un seul modèle me vient à l'esprit et c'est la Hyundai Ioniq électrique. Probablement parce que je ne m'attendais pas à ce que le constructeur coréen arrive sur le marché de la voiture électrique avec une proposition aussi aboutie. Pas la meilleure autonomie, pas la plus belle ni la moins chère, mais celle qui offre la plus grande efficience grâce à une ergonomie de conduite absolument parfaite dont tous les autres constructeurs devraient s'inspirer.

A l'opposé, rechercher les pires notes que j'ai infligées cette année m'a permis de me remémorer l'essai du Mitsubishi ASX. Sorti en 2010, restylé une première fois en 2012 et donc une seconde fois cette année, le SUV aux trois diamants a été le témoin de l'arrivée massive d'un très grand nombre de compétiteurs face auxquels il ne peut pas faire grand-chose, que ce soit au niveau de son dynamisme, de ses équipements de sécurité ou de la qualité perçue dans son habitacle. Autant de défauts que pourraient à la limite faire oublier des prix agressifs mais il n'en est rien. Mention spéciale tout de même à la Peugeot 3008 1.6 BlueHDi 100, le maillon faible de la gamme de la "Voiture de l'Année 2017", à la fois poussif, gourmand et cher, ainsi qu'à la Mini Countryman, la moins Mini de toutes les Mini, au confort plus que discutable et aux tarifs exorbitants.

Pour lire les essais complets :

- Vidéo - La Hyundai Ioniq Electric jusqu'à la panne : combien de kilomètres peut-on faire en une seule charge ?

- Essai vidéo - Mitsubishi ASX 2017 : une bien légère mise à jour

 

Audric Doche: Kia Stinger et Hyundai Kona

 

J'ai aimé

Kia Stinger : une belle gueule et un plaisir à conduire.
Kia Stinger : une belle gueule et un plaisir à conduire.

Je n'ai pas aimé

Hyundai Kona : la fermeté des suspensions et l'intérieur triste ternissent un ensemble pourtant joliment présenté.
Hyundai Kona : la fermeté des suspensions et l'intérieur triste ternissent un ensemble pourtant joliment présenté.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n'allons pas nous mentir, même si les Kia sont aujourd'hui plus séduisantes et font gagner des parts de marché à leur constructeur en Europe, on ne pense pas à Kia en premier pour une voiture plaisir. Pourtant, la Stinger m'a carrément emballé. Une vraie surprise, aussi bien sur le plan du style (même si certains détails fâchent, comme ces prolongements de feux sur les ailes à l'arrière) que sur la conduite, réjouissante en V6. Et qu'importe le poids conséquent de la bête, la boîte automatique pas toujours ultra-réactive et la consommation qu'il vaut mieux ne pas regarder, la Stinger V6 est une voiture étonnante, et détonnante. 

Et le mieux, dans tout ça, est que la Stinger diesel n'est pas ridicule. Elle est même très convaincante ! Les performances sont plus que correctes, et l'on se paye même le luxe d'avoir droit à une transmission arrière. Un cocktail rare, voire inexistant, aujourd'hui, chez un constructeur généraliste. Le tout avec une présentation originale, un intérieur de qualité et fort habitable. Que demande le peuple ?

Mon flop n'est quant à lui pas un flop total, loin de là. Mais il a bien fallu choisir, et la dernière place de mon classement revient au coréen. Avant toute chose, il ne faut pas y voir un avis négatif sur le crossover urbain venant du Pays du matin calme. Hyundai a voulu faire une auto qui a du look. Et c'est réussi ! 

Sauf qu'une fois que l'on s'installe à bord, c'est la déception. Où est passée l'originalité…? 

Dommage, la présentation aurait méritée d'être un peu plus novatrice. Nous sommes malgré tout dans une logique de groupe industriel où les coûts sont minutieusement calculés. On ne peut donc pas tout faire, auquel cas nous aurions des voitures de designer et d'ingénieur (et pas de chef marketing/finances/publicité) à tous les coins de rues.

L'autre gros souci du Kona se retrouve au volant. Les réglages très fermes de suspension m'ont déçu. Le confort à bord de ce genre d'engin, amené à affronter les pires traitements en ville, est souvent primordial pour l'acheteur, et le Kona n'est pas le meilleur élève de la catégorie. Il n'est pas toujours évident pour les constructeurs de trouver un juste milieu entre un véhicule qui tangue autant qu'un chalutier en pleine houle et un karting sans aucune prise de roulis et aussi raide que la justice, mais dans le cas du Kona, le confort tend malheureusement un peu trop vers le second extrême…

Pour lire les essais complets :

Essai - Kia Stinger 2.2 CRDI 200 ch : pour l'image

Essai vidéo - Hyundai Kona : t'as le look coco

 

Olivier Pagès : Alpine A110 et Mini Countryman

 

J'ai aimé

On l'attendait avec impatience. Le retour d'Alpine est une vraie réussite. Difficile de ne pas tomber sous son charme.
On l'attendait avec impatience. Le retour d'Alpine est une vraie réussite. Difficile de ne pas tomber sous son charme.

Je n'ai pas aimé

Pour moi, cette Countryman n'est pas une Mini. Trop grosse, pas jolie et pas du tout convaincante dans cette version hybride.
Pour moi, cette Countryman n'est pas une Mini. Trop grosse, pas jolie et pas du tout convaincante dans cette version hybride.

 A la fin de chaque année, c'est la même rengaine, il faut essayer de se rappeler nos meilleurs et nos plus mauvais essais. Vu le nombre de nouveautés que les constructeurs nous concoctent, cette mission au départ facile peut vite se transformer en casse-tête.

Dans les bons souvenirs, j'ai forcément une pensée émue pour les voitures hors du commun que l'on peut nous confier à l'image de la Peugeot 308 Racing Cup sur le circuit d'Ascari testée à l'occasion du restyling de la 308 GTI, de l'Audi RS3 LMS sur le Castellet prise en main au moment de l'essai de l'Audi RS3 restylée, de la Mercedes AMG GT-R ou du Ford F-150 Raptor , mais c'est finalement mon dernier essai de l'année qui va rester graver dans mon esprit : la toute dernière Alpine. Alors oui, certains diront que je n'ai pas cherché bien loin. C'est vrai je dois l'avouer mais cette Alpine est tout simplement géniale. Même si elle s'est faite désirée, elle restera, pour moi, la grande star de 2017. On attendait Renault au virage et ce retour est une vraie réussite. Filiation évidente avec l'A110 originelle, plaisir de conduite, tout est au rendez-vous pour qu'elle devienne un best seller. C'est mon coup de coeur.

Si l'A110 fait battre mon coeur, c'est tout l'inverse pour la nouvelle Mini Countryman. Comme mon collègue Pierre Desjardins, je trouve que c'est vraiment la Mini de trop. Je n'accroche pas du tout sur la dernière. Alors oui, elle est plus pratique mais cela n'excuse pas tout et notamment son style. Pas top en thermique, je ne comprends vraiment pas pourquoi Mini a choisi ce modèle pour commencer sa politique d'hybridation. Poids conséquent, suspensions fermes et autonomie en 100% électrique réduite, je ne vois pas l'intérêt. Circulez, il n'y a rien à voir ou presque.

Pour lire les essais complets :

Essai - Alpine A110 : le retour de la Berlinette

Essai - Mini Countryman S E : courant alternatif

 

 

En savoir plus sur : Alpine A110 (2e Generation)

Alpine A110 (2e Generation)

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