Essai vidéo exclusif - Alfa Romeo Giulietta restylée : qui va piano va sano

 Cela fait six ans qu’est apparue la Giulietta. Sur le papier, cela peut paraître peu de temps mais c’est énorme dans l’univers impitoyable de l’automobile. Chez beaucoup de constructeurs, la Giulietta aurait déjà laissé sa place à sa remplaçante. Ce n’est pas le cas chez Alfa Romeo qui la fait bénéficier d’une second restyling après celui de fin 2013. Une nouvelle fois, ne vous attendez pas à une révolution. Bien au contraire et franchement, pourquoi tout changer puisque la Giulietta demeure une berline esthétiquement très réussie ?

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Le constructeur apporte donc quelques évolutions à la partie avant avec une calandre légèrement repensée, dont la grille en nid d’abeille arbore le nouveau logo de la marque, un bouclier redessiné et des fonds de projecteurs assombris. Le but est de faire ressembler la Giulietta à sa grande sœur, la Giulia, qui sera elle aussi dévoilée à Genève dans ses déclinaisons grand public après la version Quadrifolio Verde révélée en juin dernier. Changement encore plus mince à l’arrière avec le déplacement de la signature Giulietta qui se positionne désormais sous le feu droit et dont la typographie est revue pour l’occasion. Ajouter des nouveaux dessins de jantes et vous avez fait le tour.

Pas beaucoup plus d’évolutions dans l’habitacle. Le dessin inchangé est toujours aussi plaisant et n’a que très peu vieilli si ce n’est la taille de l'écran multimédia de 6,5 pouces alors que la concurrence en propose généralement des exemplaires de 8 ou 9 pouces. On notera aussi quelques détails qui détonnent comme la présence d’un frein à main mécanique ou d’une clé nécessaire au démarrage, des éléments qui deviennent rares aujourd’hui surtout sur les finitions hautes. Quelques nouveaux habillages font leur apparition au niveau de la planche de bord ou de la sellerie. On regrettera tout de même que la qualité des plastiques ne soit pas plus valorisante pour de l'access-premium. Une Peugeot 308 ou une Volkswagen Golf font largement mieux.

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 L’autre point faible de la Giulietta concerne les aspects pratiques. Ainsi, les rangements intérieurs sont rares et petits à l'image des contre-portes. Il en est de même du volume de chargement du coffre de seulement 350 litres. Ce n’est pas beaucoup face à une Peugeot 308 qui revendique 398 litres. L’habitabilité arrière n’a rien non plus d’exceptionnel avec un espace aux jambes juste convenable, sans plus.