2. Essai - Vespa GTS 125 (2023) : urbaine mais pas que...

Côté motorisation et sans grande surprise, la Vespa GTS 125 hérite du bloc i-Get issu du Piaggio Medley. Il s’agit d’un mono cylindre 4-temps 4 soupapes refroidi par eau développant 14 chevaux. Il est associé à un Stop&Start déconnectable. Celui-ci se coupe en l’espace de trois secondes lorsque le moteur est chaud ! Lors de notre essai réalisé dans un premier temps au coeur de la capitale italienne, la mécanique apparaît poussive dans les bas-régimes. Un temps de latence bien perceptible à chaque démarrage opéré dans un centre-ville toujours aussi engorgé. L’occasion pour nous de louer les progrès réalisés sur la suspension avant. En effet, la principale nouveauté se situe au niveau du train avant, qui conserve son monobras mais il a reçu de nouveaux amortisseurs. cela se traduit par un comportement dynamique métamorphosé : fini les coups de raquette à chaque pavé ou nids-de-poule; place à un train avant, toujours aussi vif et maniable mais nettement plus progressif qu’auparavant ! De plus, la selle, plus épaisse, offre un moelleux plaisant. Sans aucun doute, cette Vespa GTS gagne en confort.

Si les progrès sont indéniables en milieu urbain, qu’en est-il lorsque l’horizon se dégage ? Et bien la petite italienne semble être devenue un couteau suisse. C’est donc parti pour une cinquantaine de kilomètres dans la campagne. Le bloc i-Get semble vouloir se libérer, il reprend de la vigueur passé la barre des 60 km/h avant une montée en régime linéaire, douce et graduée. La vitesse de pointe avoisine les 105 km/h compteur pour notre modèle d’essai avec, il est vrai, 650 km relevés au totalisateur kilométrique. Sur le plan du freinage, la GTS 2023 conserve ses disques de ø 220 mm mais étrenne de nouveaux maitres-cylindres. Il en résulte un freinage efficace et un ABS peu intrusif à l’avant. Enfin, les pneumatiques Michelin City Grip rassurent par leur mainien que ce soit sur le sec comme sur le mouillé.