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2. Essai Sym Fiddle 3 125 : pratique et idéal pour la ville

Essai Sym Fiddle 3 125 : une troisième génération concluante

Dévoilé lors du salon de Paris en décembre 2013, le Fiddle 3 promet d'être la grande attraction chez Sym cette année en plus du GTS Sport Edition 125 nouvellement motorisé par un bloc de 15 chevaux. Cette troisième génération divulgue un gabarit nettement plus valorisant que l'ancienne version : le néo-rétro taïwanais s'embourgeoise et prend un certain embonpoint. Il mesure 2 cm de plus que son illustre frère mais c'est au niveau de la hauteur que ce troisième opus fait la différence avec 205 mm supplémentaires.


Le Fiddle 3 opte une partie postérieure élargie, composée de petites ailettes d'aération dissimulées de part et d'autre des coques arrière. Posé sur sa béquille centrale (il détient également une latérale), notre modèle d'essai brille par son coloris bi-ton noir et or, une teinte qui ne passe pas inaperçu mais la finition n'appelle aucune critique. La proue, légèrement re dessinée, dispose désormais de clignotants soulignés par des feux de position à Led. De plus, les jantes de 12 pouces noires bénéficient d'un soin particulier comme le montre les bords polis.


équipement de série pléthorique


Essai Sym Fiddle 3 125 : une troisième génération concluante


Au chapitre des équipements, le Fiddle 3ème du nom est livré de série muni d'un top-case d'une contenance de 30 litres, ce qui permet d'accroître sensiblement la capacité d'emport. En effet, le top-case avale sans problème un petit casque intégral, contrastant ainsi avec le coffre sous la selle dont la superficie ne peut contenir qu'un jet. On apprécie le plancher plat idéal pour un sac associé à un crochet au tablier. La boite à gants, verrouillable au moyen de la clé de contact, suffit à glisser quelques effets personnels. Le tableau de bord fédère une instrumentation identique à l'ancienne (totalisateur kilométrique, jauge à essence, compteur de vitesse), mais on voit apparaître avec satisfaction une horloge et un allumage automatique des feux.


Outre le top-case, le Fiddle 3 125 bénéficie de série d'un petit pare-brise typé néo-rétro : sa présence confère à ce scooter un look affirmé plus qu'il ne protège réellement lors des trajets sur voie rapide. L'autre bémol se situe au niveau de la visibilité : en effet, le faisceau lumineux se reflète directement dans la partie intérieure du plexiglas , éblouissant ainsi le pilote. Un point négatif qui s'avère gênant notamment dans les passages de tunnel ou durant une virée nocturne.


un nouveau moteur taillé pour la ville


Essai Sym Fiddle 3 125 : une troisième génération concluante


Dès que l'on prend place à bord du Fiddle 3, la prise en main s'effectue de façon instantanée y compris pour une clientèle novice. La nouvelle assise large et longue demeure accueillant pour l'ensemble des passagers, mais le manque de grip se fait cruellement sentir et l'on a tendance à glisser vers l'avant. En revanche, mention particulière à la place réservée aux jambes. La position de conduite met en exergue un buste droit et des jambes repliées à 90 degrés. Les commandes tombent naturellement, tandis que les bras demeurent à moitié tendus à la prise du guidon.


Le Fiddle 3 hérite d'une motorisation sobre : cette mécanique proposeun léger gain de puissance par rapport à l'ancien bloc. Il développe désormais 7,3 kW à 8500 tr/mn (9,9 chevaux) contre 6,5 kW auparavant. Ce léger regain ne se traduit pas réellement lors des phases de démarrage car le millésime 2014 accuse une surcharge de 5 kilos par rapport à son prédécesseur (112 kilos à sec contre 107 auparavant). L'allonge reste linéaire avant que l'aiguille ne se fige sur la graduation 100 km/h sachant que notre modèle d'essai affichait 600 kilomètres au compteur. De son côté, la contenance du réservoir grandit de 1,6 litres passant de 5,2 litres à 6,8 litres, ce qui autorise des passages à la pompe tous les 190 km environ selon l'utilisation, sachant que l'alimentation par carburateur entraîne une surconsommation par rapport à l'injection. Enfin, la partie cycle reste cependant plus difficile à cerner : après quelques mètres, on remarque une bonne tenue de route malgré un léger flou au niveau de la fourche, mais rien de rédhibitoire. L'amortisseur arrière encaisse bien les chocs. Côté freinage, le levier droit actionne le disque avant : facilement dosable, il diffuse une puissance respectable. Même chose pour le tambour arrière, celui-ci fait mieux que ralentir l'engin


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