Essai Suzuki GSX-R 125 2017 : baby Gex'
D’autres marques avant ont repris le nom de leur hypersport fétiche et l'ont décliné en version 125 cm3. C’est au tour de Suzuki de proposer une sportive en petite cylindrée. Un complément de gamme qui va donc de la 125 à la 1000 cm3. 30 ans d’expérience et près d’un million de machines vendues sous cette appellation. Un bon présage pour ce nouveau modèle ? C’est ce que nous sommes allés voir sur le sublime circuit de Silverstone.
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Note
de la rédaction
Pourquoi avoir choisi un tel circuit pour un essai de 125 cm3 ? Il fallait que Suzuki soit vraiment convaincu par l’efficacité de sa machine. 15 chevaux sur un circuit, c’est un aspect assez fun à penser. C’est donc sur le Stowe Circuit de Silverstone (le circuit interne) que nous avons pu prendre en main ce bébé GSX-R.
Pour Suzuki, une sportive doit être un savant mélange entre un bon rapport poids/puissance avec une touche de maniabilité et offrir le plus de sensation possible. Voilà le cahier des charges de ce GSX-R 125. Et pour ce faire, la moto doit bénéficier de toute l’expertise des grands. La question reste, est-ce purement un choix marketing, ou cette Gex propose des vraies performances dignes de ses grandes sœurs ? En tout cas, c’est ce que Suzuki annonce avec, sur le papier, un haut rendement mécanique, une consommation basse pour la catégorie, une facilité de conduite grâce au travail châssis/réponse moteur.
On commence par le look avec une moto qui reprend les codes esthétiques de la famille. Le coloris bleu surligné par les logos de la marque. Une face avant arborant un large phare à LED inspiré de la nouvelle 1000 (LED également à l’arrière) et des lignes plutôt tendues qui se veulent aérodynamiques. L’ensemble des codes esthétiques d’une sportive sont repris comme la présence de carénages complets, d’une selle pilote séparée de la selle passager et d’un réservoir permettant de caler ses genoux correctement. La position du pilote est plus sur l’avant que sa frangine, la GSXS 125 et les genoux plus relevés. Elle affiche tout de même un gabarit étroit. Le tableau de bord LCD affiche un compte-tours, un compteur de vitesse digital, un indicateur de rapport engagé, une horloge digitale, un trip total et partiel, un indicateur de consommation moyenne, une jauge de carburant et un indicateur de maintenance. Suzuki a fait le choix d’ajouter, en plus du système ABS, pro actif (qui ne se déclenche qu’en cas de blocage des roues) une clé de démarrage sans contact et du Suzuki Easy Start System, qui est une aide au démarrage du moteur (pas besoin de rester appuyé sur le contact).
Le moteur monocylindre 4 temps de 124,4 cm3 affichera en France 15 chevaux à 10 000 tr/min pour un couple de 11,5 Nm à 800 tr/min . Développé sous la norme Euro 4, il est à refroidissement liquide et possède 4 soupapes avec un double arbre à cames en tête et un système d’injection avec 6 capteurs (position, température ou encore pression d’air) pour optimiser les performances. Le tout est terminé par un pot catalytique à 2 sorties. La boîte de vitesses, quant à elle, est dérivée des GSX-R de grosses cylindrées.
Côté partie cycle, le cadre est, tout comme l’ensemble de la machine, compact et rigide. Par rapport à un cadre similaire, on a un gain de 3 kilos sur la balance de 134 kilos. On notera le rayon de braquage à 35° pour faciliter les manœuvres. On retrouve à l’avant un simple disque pétale de 290 mm et étrier double piston et un simple disque arrière, en pétale également, avec un étrier simple piston. Les pneus, des Dunlop D102 en monte d’origine, 90/80 -17 pouces à l’avant et 130/70 – 17 pouces à l’arrière sont montés sur des jantes à 10 bâtons.
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