Essai Spidi Defender Back&Chest génération 2 : une dorsale qui sait se faire oublier
Pour séduire, les équipementiers rivalisent de technique pour proposer des dorsales toujours plus discrètes, toujours plus fines sans pour autant amoindrir leurs performances… telle est la promesse de la nouvelle Defender Back&Evo. Nous avons testé la seconde génération proposée par Spidi.
La dorsale se démocratise de plus en plus et commence même à devenir un équipement qui a sa propre place dans le placard du motard lambda, et c'est tant mieux…
Étendant comme sa devancière son office jusqu'au thorax, le deuxième millésime de l'italien a eu le droit de suivre une cure Slim-Fast dans les règles de l'art pour tenter de se faire oublier sous un blouson ou sous une combarde. Alors promesse tenue ?
Du côté de ses mensurations la donne est plutôt impressionnante. Affichant un poids ridiculement bas de 708 grammes (vérifié avec la partie thoracique et 504 grammes pour la dorsale seule) pour une épaisseur mesurée de 2,4 cm, la Defender B&C deuxième du nom se veut protectrice.
Arborant fièrement son homologation 1621-2 de niveau 2 pour la partie postérieure de votre anatomie, mais aussi un niveau 1 (1621-3) pour votre sternum, elle a de quoi faire rougir la concurrence, le plus souvent plus en chair et dans le cas présent c'est loin d'être une qualité !
CONVOYEURS D'AIR ET CONSTRUCTION MONOBLOC
A la différence de ce qui est généralement pratiqué par d'autres, Spidi décline sa B&C en une unique taille qui s'adaptera à votre morphologie via des réglages aux épaules et aux hanches.
Protégeant des motards de 1m 65 à 1m 90 (soit la majorité de la clientèle), la solution retenue par le fabricant semble acceptable. Une fois en place, la protection sied à mon mètre 80 couvrant convenablement la zone dorsale, des cervicales jusqu'au coccyx. On regrettera cependant qu'elle ne recouvre pas suffisamment les omoplates permettant non seulement de les mettre en sécurité en cas de chute mais aussi d'augmenter la dispersion de l'onde d'impact.
On appréciera le parfait maintien au niveau du sternum aidé par la protection thoracique, ainsi que les réglages scratch bien faits, placés aux clavicules.
Du côté de la ceinture à boucle automatique, même si cette dernière est crédible et joue bien son rôle, j'aurais préféré la voir plus large augmentant ainsi son maintien lombaire…
Évidente à régler il suffira d'un seul ajustage pour qu'elle se fasse à votre morphologie. Pour la remettre il vous suffira donc de clipser l'une des 4 pressions (à manipuler délicatement sous peine de les arracher de leur ensemble après quelques manipulations) et de boucler votre ceinture. Le tour est joué.
Tant pour la partie avant que pour le dos, Spidi n'a pas oublié d'intégrer des convoyeurs d'air efficaces, agrémentés de nombreuses perforations au niveau dorsal. Dommage que le thorax n'en compte que deux…
TOUT EN FINESSE
Aidé par son épaisseur façon sandwich SNCF, la dorsale s'intègre sans problème dans un blouson racing, une veste urbaine ou une combarde à la mode Saturday Night Fever. Et même si aucune articulation n'est à mettre au crédit de la protection, la B&C et ses boutons pressions joueront le rôle de rotule pour suivre tous les mouvements du pilote.
Sans obstruer les mouvements du casque, la Spidi laisse votre buste libre tant en latéral que d'avant en arrière et ce dans un max de confort.
Agréable, légère, fine, bien aérée, la nouvelle Defender Back&Evo sait être une allié précieuse tant sur route que sur piste. Pouvant compter sur de vraies qualités comme un bon maintien ou un enfilage simple et rapide elle montre cependant des signes de faiblesse du côté de ses attaches ou encore un petit manque de protection des omoplates...
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