2. Essai - Piaggio MP3 400 HPE (2021) : plaisir de conduite
Avant de narrer notre galop d’essai réalisé dans la banlieue ouest de la capitale, revenons sur la position de conduite car le bestiau pèse son poids avec près de 240 kg. Dans ces conditions, prendre la mesure d’une masse aussi imposante n’est pas chose aisée, surtout pour la gent féminine et les gabarits de poche. Dompter le MP3 demande un temps d’adaptation notamment en circulation urbaine. L’assise légèrement surélevée permet de mieux voir la route sans avoir l’impression d’être engoncée comme ce fut le cas sur les précédentes générations. Malgré un pare-brise de bonne taille, le pilote pâtit d’une protection restreinte au niveau de la tête et du haut du corps laissant passer le flux d’air lorsque le rythme s’accélère.
Comme évoqué précédemment, la motorisation revoit sa copie : outre l’augmentation de la cylindrée, les modifications apportées engendrent un changement de comportement. Il en résulte une certaine vélocité observée dans les bas régimes avant de connaître un essoufflement sans conséquence dès la barre des 80 km/h atteinte. La transmission multidisque à bain d’huile apparue sur l’ancien 350 cm3, renouvelée sur le 400, participe au confort de conduite. Elle gomme les a coups ressentis sur les anciens modèles et permet un comportement coulé lorsque le trafic urbain se densifie. Enfin, le train avant muni d’un parallélogramme déformable ne change pas d’un iota, ni son comportement d’ailleurs : on retrouve une sensation incisive, pataude à petite vitesse avec quelques ruades perceptibles lorsque la route se dégrade, mais l’aspect sécuritaire prédomine.
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