Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

2. Essai Peugeot Metropolis RX-R 400 ABS : évolution de la partie-cycle

Essai Peugeot Metropolis RX-R 400 ABS : le challenger se rebiffe

En parallèle des modifications apportées sur la partie-cycle proprement dite, les ingénieurs de chez Peugeot Scooters ont concentré leurs efforts à l'élaboration d'un cadre renforcé et rigidifié. Il en résulte une architecture plus stable joint à des suspensions assouplies permettant à cette dernière de mieux travailler. A l'usage, ces améliorations traduisent un comportement nettement plus précis que sur la précédente génération : en effet, la suspension aborde mieux les chocs, le train avant gomme en partie les imperfections de la route, mais l'anticipation reste de rigueur à l'approche des courbes rapides où mieux vaut anticiper et bien lire l'état de la chaussée sous peine de devoir élargir sa trajectoire. Sur ce point, et même si ce n'est pas encore parfait, lil faut bien avouer que les progrès sont perceptibles. La maniabilité générale est satisfaisante avec une direction moins vive que celle d'un MP3 malgré un poids qui frôle les 260 kilos en ordre de marche. A bord, le confort demeure toujours aussi qualitatif avec une assise conséquente, que ce soit pour le pilote ou pour le passager qui jouit de deux larges plate-formes escamotables. La position du buste est parfaitement calée à 90 ° et l'on fait totalement corps avec la machine contrairement au MP3 où le pilote est assis plus en hauteur.


Essai Peugeot Metropolis RX-R 400 ABS : le challenger se rebiffe


ABS et Traction Control


Parmi les grandes innovations proposées sur la version 2017, et comme l'exige l'entrée en vigueur de la norme Euro 4, le Metropolis se dote d'un système de freinage entièrement revu avec la mise en place de l'antiblocage ABS développé conjointement avec Continental (pour le module ABS et Nissin (pour les étriers avant et arrière).Désormais, les leviers sont dissociés du freinage combiné à la pédale imposée par la législation des tricycles à moteur L5e. Autrement dit et pour être plus clair, le levier droit diffuse la puissance aux deux disques avant tandis que la prise du levier gauche pince seulement le disque arrière de ø 240 mm. De plus, Peugeot a rajouté un système électronique qui allume automatiquement les feux de détresse à partir de 50 km/h en cas de décélération supérieure à 6 m/s détectée, puis les éteint lorsque la déclaration redevient inférieure à 2,5 m/s. Notons que les performances en matière de freinage sont remarquables avec un ABS peu intrusif à l'arrière et très difficile à déclencher à l'avant. Rappelons que le freinage combine à la pédale est toujours disponible mais pour des raisons pratiques, rare sont ceux qui utiliseront ce procéder. Le système de Traction Control (TCS) fait son apparition : positionné par défaut sur TCS1 (mode urbain), il est possible de passer sur le mode sport (TCS2) ou de le déconnecter grâce au bouton placé au condo droit. Nous l'avons laissé sur le mode urbain pendant toute la durée de notre essai. Difficile à prendre en défaut sur la route sèche, cependant nous avons réussi à le déclencher lorsque la chaussée était rendue glissante par la pluie.


Moteur toujours aussi vigoureux


La mise en place de la norme Euro 4 a engendré un sérieux changement en matière de motorisation, d'autant que la catégorie des scooters 3-roues est passée directement de la norme Euro 2 à Euro 4 sans passer par l'Euro 3. Fruit du travail du pôle Recherche & Développement, la motorisation Power Motion LFE (Low Friction Efficiency) est introduite sur la dernière version rejetant 89 g/km de CO2 soit 7 g de moins que le bloc Euro 2. Le monocylindre 4-temps de 400 cm3 développe toujours une puissance de 37 chevaux à 7000 tr/mn : il n'a rien perdu de ses performances. Il se montre docile, plus onctueux à bas régime et répond présent dès sollicitation de la poignée des gaz. Le passage à la nouvelle norme a permis d'offrir une sonorité plus discrète. Peugeot Scooters annonce un gain de 0,3 l/100 km en consommation normalisée, durant notre essai, notre version affichait à l'ordinateur de bord entre 4,6 litres et 4,8 l/100 km sur un parcours mixant cycle urbain et autoroute. Le passage à la pompe a rendu son verdict avec une consommation de 5,2 l/100 km. S'agissant de la vitesse de pointe, notre modèle RX-R avec 500 kilomètres au compteur, a accroché un 145 km/h compteur (soit environ 135 km/h chrono). Notons enfin que le constructeur préconise une révision tous les 5000 km.


Essai Peugeot Metropolis RX-R 400 ABS : le challenger se rebiffe


Photos (29)

SPONSORISE

Actualité Peugeot

Toute l'actualité

Commentaires ()

Déposer un commentaire

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/