Essai Kymco CK1 125 : moto à vocation utilitaire
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Malgré un marché de la moto 125 en léger recul, la mode néo-rétro très en vogue ces temps-ci tire son épingle du jeu avec la gamme Mash dont les parts de marché ne cessent de croître sur l'hexagone. Cependant, les constructeurs ne désarment pas et continuent de proposer des productions 125 à vocation utilitaire : c'est le cas du taïwanais Kymco avec cette CK1, une moto typée roadster qui vient s'ajouter au catalogue en plus de la Pulsar.
Outre les nouveaux scooters GT Downtown 125 et 350 cm3, Kymco a dévoilé lors du dernier Salon de Milan un roadster 125. Baptisée CK1, elle permet à l'entité asiatique de renouer avec cette catégorie cinq ans après la Quannon Naked, aujourd'hui disparue. Seule la Pulsar reste pour le moment au catalogue.
La dernière progéniture taïwanaise ne présente pas une cosmétique originale mais se veut nettement plus agréable à regarder que sa devancière. L'ensemble des plastiques se marient convenablement et la fluidité du bloc arrière contraste avec l'imposante tête de fourche. La CK1 récolte les fruits d'un gros travail effectué par les ingénieurs au niveau de la finition générale. Peu de critique à faire sur ce point même si quelques vis disgracieuses présentes sur le sabot moteur et sur le garde-boue avant viennent ternir quelque peu le tableau. Les clignotants à Led migrent sur les écopes de réservoir dont les arêtes demeurent prononcées. L'impressionnante tête de fourche au dessin typique de celle que l'on retrouve sur les grosses cylindrées accueille des feux de position également à Led.
Même constat pour le feu arrière, certes, il distille une taille peu proéminente mais il dispose d'une signature lumineuse de type Led. En matière d'équipement, la CK1 se place dans les standards de la catégorie : le tableau de bord fédère une instrumentation entièrement analogique, l'apport d'un pavé digital n'aurait pas été pour nous déplaire, même si l'essentiel est là pour un usage quotidien (totalisateur kilométrique, jauge à essence, compteur de vitesse, régime moteur, témoin de point mort et indicateur de rapport engagé).
La CK1 ne dispose pas de starter automatique, ici, une languette placée au comodo gauche permet d'enclencher le starter lors des démarrages à froid. On retiendra la présence du bouton permettant la mise en marche des clignotants, également au pouce gauche avec le fameux bruit une fois enclenché. Les commandes restent dans l'ensemble qualitatives, et l'on retrouve sur le comodo droit les commandes de coupe-circuit ainsi que le démarreur. De son côté, le réservoir offre une bonne contenance (13,5 litres), tandis que le bouchon de type aviation est monté sur charnière, un petit point de détail mais qui facilite grandement le remplissage à la pompe. Enfin, en guise de stationnement, la CK1 dévoile uniquement une béquille latérale de série, ici pas de centrale comme sur la Yamaha YBR, facturée 500 € de plus.
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