Essai Kawasaki H2 SX SE 2018 : le H Thérapeutique pour stressés de la vitesse
Lorsque la passion à l’état pur prend forme, elle se sculpte de métal et d’acier, se pare d’une robe métallisée verte et noire et porte un nom : H2 SX SE. Du H thérapeutique, un remède à l’ennui et à la déprime. Mieux encore : elle se partage sans hésiter. Sensations fortes garanties.
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Note
de la rédaction
Belle en vrai et vraiment belle
Bien plus flatteuse « en vrai » que sur écran ou papier glacé, la nouveauté Kawasaki H2 SX SE fait honneur au style développé par Keishi Fukumoto, son responsable du design (rencontré lors du lancement de la Z900 RS). A plus d’un titre, elle inspire la vitesse, comme toutes les grandes voyageuses sportivo GT signées Kawasaki (ZZR 1400 en tête).La ligne, déjà, ne laisse pas indifférent. Elle s’inspire fortement de l’aînée H2, apparue en 2016. Devenue voyageuse et partageuse, la H2 SX propose un demi carénage suffisamment protecteur, et passe surtout en biplace bi poste, sans oublier une bonne paire de poignées de maintient. Et il va en falloir. Le cadre se retrouve logiquement renforcé, tant en matière de diamètre de tube que de structure du treillis acier, tout en gagnant en souplesse. De quoi supporter valises -transverses dans la gamme Kawasaki et facturées 850 € en option-, et surtout le passager, le tout sans limitation de vitesse (gosh !).
Complète et bien parée
La version SE, seule à être importée en France (exit la version basique à 18 999 €), propose également une bulle touring très protectrice. Son galbe prononcé et sa hauteur relevée, abritent un écran TFT exclusif de belle dimension. Il permet de gérer l’ensemble des paramètres régissant la H2 SX. De l’affichage/réglage du niveau du contrôle de traction ou de frein moteur, du choix du mode moteur (Full/Medium/Low), du réglage du frein moteur en passant par l’activation ou non du Shifter à la montée et à la descente, ce fameux écran officie avec simplicité et lisibilité. On navigue au travers des informations et possibilités au moyen d’appuis plus ou moins longs sur le bouton Mode, implémenté sur le commodo droit, et des flèches de réglages situées sur le commodo gauche. Simple, rapide, efficace. Il permet également de choisir entre plusieurs modes d’affichage, présentant les informations de manière spécifique : 1 affichage Touring et 3 Sport. La couleur de leur fond (Noir ou Blanc) peut également alterner. Le compte tours, pour sa part, ne vient pas surcharger l’ensemble. La volonté des ingénieurs ? Le mettre en valeur, le dissocier du compteur. A aiguille, il affiche fièrement sa zone rouge située à 12 500 tr/min (500 de moins que celle de la H2), tandis que sa bordure externe s’illumine en cas de besoin. Elle intègre un gros Shift Light dans le coin supérieur gauche, indiquant que l’on a atteint le régime moteur paramétré et invitant à passer la vitesse supérieure. Comparé à celui de la H2, le moteur a subi de nombreuses modifications, tant au niveau de son équilibrage que de sa boîte de vitesse et même de la suralimentation. Pour résumer ? Même puissance : 200 chevaux sans le système RAM, 210 avec, plus de couple et une suralimentation travaillée pour être efficace à mi régimes, tout en réservant de belles surprises dans la deuxième moitié de rotation de poignée.
La H2 SX SE implémente également des poignées chauffantes, un régulateur de vitesse permettant de « cruiser » entre 50 et 200 km/h en 6 ème, une selle spécifique plutôt agréable et une béquille centrale évidente à déployer. Cette livrée verte et noire dans laquelle vous la découvrez à présent, lui est également réservée. Fin du fin, les feux de jours, signature visuelle de la H2, sont complétés par des feux d’inclinaison. Actifs dès 10° d’angle pris, il éclairent de nuit l’intérieur des virages. Nous sommes allé chatouiller les 50° (oui, indique tout de pa puissance de l’accélération à celle du freinage en passant par l’angle pris), mais toujours en plein jour, vérifiant au passage leur progressivité d’allumage en fonction de l’inclinaison.
Si elle est Super Charged d’origine, la SE l’est aussi lorsqu’il est question de câbles en tout genre. Pour autant, tout est fort bien placé, et la finition ne souffre aucun reproche. Cette H2 SX SE est luxueuse, de fabrication japonaise et elle le fait sentir. Elle n’est pas qu’un objet de fantasme de chiffres et de vitesse, elle est bien plus utile et nécessaire qu’il n’y paraît.
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