Essai - BMW R1250 GS mod. 2021 : L'ECO et l'Intégral en plus
Chaque fois, on se demande comment BMW Motorrad pourrait améliorer sa 1250 GS. Et chaque fois on est surpris. Et le nouveau millésime ne manque pas de rappeler que l'on n'est pas chef de file par hasard… Sortez le carnet de chèque !
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Note
de la rédaction
15,4/20
Note
des propriétaires
Elle est devenue si familière, on l'a tellement essayée, comparée, mesurée, dans tellement de conditions différentes, y compris en enduro et chaussée de TKC 80, que l'on se demande souvent ce que la R 1250 GS peut encore inviter à faire de plus, inventer pour faire plus, pour faire mieux. C'est compter sans la maîtrise du constructeur allemand dans le domaine de l'ergonomie, de l'électronique et bien entendu du marketing. Cette mise à jour de la R1250 GS en est la preuve roulante.
Chaque avancée dans le monde motard se retrouve sur ce modèle phare. Et qui dit phare, dit brillant. La "nouvelle" BMW R 1250 GS de 2021 n'échappe pas à la règle. Elle se retrouve une fois encore sur le grill et dans sa version la mieux équipée qui plus est. Impossible de parler d'une BMW sans évoquer le tarif. Il augmente et passe à 18 100 € pour la version de base, mais en contrepartie, on en a plus (on le paye donc…). Du moins de meilleure qualité, à l'image de l'ABS Pro Intégral, actif en courbe, ou encore de l'aide au démarrage en côte/frein de parking automatique (HSC).
Pour ce tarif, les optiques à LED sont également simples, la version adaptative avec éclairage en courbe étant en option, bien entendu (et donc sur notre modèle). Le contrôle de traction, lui, est inclus dans la dotation et identique à la version précédente : on peut ainsi le désactiver sous certaines conditions et surtout en régler le niveau de sensibilité.
Affichée 24 320 €, la R 1250 GS Triple Black que nous découvrons ensemble ne joue en tout cas pas la carte du bling bling. La finition est toujours aussi impeccable, tandis que nous détaillons les options, au nombre desquelles la fameuse peinture noir mat. Facturée la bagatelle de 800 €, elle est accompagnée de roues à rayons et de rayons noirs (435 € tout de même). On ne se refait pas. Les options Usine (montées en sortie de chaîne), augmentent l'addition de 1 320 €. Elles comprennent le silencieux Akrapovic Titane, dénommé Sport dans le configurateur.
Comme à l'accoutumée, la meilleure vente BMW profite des dernières améliorations en matière d'assistances. Sur le modèle de base, nous retrouvons cela dit 4 100 € d'options, dont les Pack Confort, Pack Touring, Pack Dynamic, Pack Connected et le niveau de Finition PRO, tout du moins chacun de leurs éléments. Aux suspensions électroniques intelligentes (réglables depuis le commodo gauche sur 2 positions (Road ou Dynamic) s'ajoutent les modes de comportement du moteur influant également sur elles. Ils sont à présent au nombre de 7.
Le petit dernier à rejoindre la bande (Rains, Road, Dynamix, Dynamic Pro, Enduro, Enduro Pro), n'est autre que le mode Eco. Par contre, il faudra faire un choix entre les 4 auxquels on souhaite accéder depuis le bouton "Mode" via le paramétrage de l'instrumentation : on coche ceux que l'on veut, on laisse les autres de côté. Nous avions ainsi choisi le mode Eco, le mode Road, le mode Dynamic Pro et l'Enduro Pro. De quoi couvrir toute la gamme de possibilités.
Eco profite d'un indicateur de conduite économique spécifique, visualisant le niveau d'ouverture des gaz et donc à la fois la consommation et le niveau de pollution induit. Simple, efficace, et surtout lié à une dégradation générale des performances allant dans le sens de moindres émissions. Comme à l'accoutumée, les modes Pro sont les plus malléables et entièrement personnalisables, du niveau de frein moteur à la réponse de l'accélération, en passant par le contrôle de traction et l'ABS.
L'ensemble des tableaux permet de visualiser ou d'agir sur les paramètres de la R 1250 GS. On navigue avec un très grande facilité entre les écrans, au moyen de la molette multidirectionnelle. Toujours sur la commande à la main gauche, on peut activer le régulateur de vitesse ou encore agir sur le réglage de la suspension ESA. En roulant, on peut uniquement choisir un comportement de suspensions, à l'arrêt, on peut rentrer dans le détail des possibilités, principalement la précharge, laquelle modifie l'assiette de la selle et peut donc jouer sur sa hauteur.
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