En Suisse, la chute fulgurante des propulsions
Depuis 1985, la part des voitures à transmission arrière dans les ventes en neuf en Suisse n'a cessé de tomber. Pour arriver, en 2018, à un niveau historiquement bas, qui montre que le peu de "propulsions" qui restaient se fait manger par les SUV à quatre roues motrices.
Le changement du marché automobile en Europe ne concerne pas que les carrosseries. Si les SUV ont grignoté des parts de marché de façon constante depuis 2007 aux monospaces et aux berlines, ils ont également amené un autre changement : celui de la démocratisation des quatre roues motrices.
Une transmission intégrale évidemment plébiscitée dans les régions montagneuses, comme la Suisse. La confédération helvétique a vu ses ventes de véhicules à transmission arrière s'écrouler sans interruption depuis plus de trente ans. Il faut dire que, depuis les années 90, les transmissions intégrales se sont largement développées, et pas uniquement sur les modèles très haut de gamme : un simple SUV compact et même une petite auto comme la Suzuki Ignis peuvent désormais être choisis en quatre roues motrices.
Ainsi, si la part des tractions n'a pas beaucoup bougé, celle des propulsions a été absorbée par les 4x4. Evidemment, le SUV, qui s'approche doucement des 40 % de parts de marché en Europe, n'est pas étranger à ce phénomène : un SUV, en particulier chez les constructeurs premium, est de plus en plus choisi en quatre roues motrices.
Source : Jato Dynamics.
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