3. Des françaises,
Là, on joue à domicile, donc présenter de simples motos françaises aurait été d'un banal… Ouvrons le bal avec ces deux préparations d'une époque où l'ingéniosité allait de paire avec la témérité pour se lancer à l'assaut des pistes et autres circuits sur de tels engins.
Tout d'abord, nous avons cette B.M.A. (Bicyclette à Moteur Auxiliaire) 100cc de marque inconnue.
Ce petit monocylindre 2 temps est fait à partir d'un carter bas moteur monobloc en aluminium avec un carter latéral coté gauche en bronze supportant un palier de vilebrequin. Il possède une admission par distributeur rotatif, un carburateur de marque inconnue d'un diamètre de 23mm (avec un réducteur à 16mm), d'un allumage par magnéto Bosch entrainée par une cascade de trois pignons. La boite de vitesses est à deux rapports avec point mort central, les suspensions sont inscrites aux abonnés absents et l'échappement est constitué de deux simples tubes…
Ensuite, voici une New Map 125cc coursifiée dans l'immédiat après-guerre (1947) et qui s'est illustrée en compétition avec un certain Jules Faure. Le principal travail a consisté à alléger au maximum ce qui pouvait l'être, alors qu'un graissage d'urgence via le carburateur permet de remédier à toute amorce de serrage. A noter également qu'une attention toute particulière a été portée au niveau de l'échappement.
Témoignage d'une époque peu glorieuse où l'on se débrouillait comme on pouvait pour rouler, cette brave Gnome et Rhône D3 du début des années trente s'est vu équipée d'un système à gazogène. Et comme un bon dessin vaut mieux qu'un long discours, voici le principe de fonctionnement.
Clôturons ce rapide tour d'horizon des machines françaises par ce prototype Ratier C5 tout juste restauré par le président du club éponyme, Fabrice Bachelet.
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