Découvrez les nouvelles Alpine de gendarmerie (reportage vidéo)
Un rayon bleu a égayé la grisaille parisienne ce vendredi matin. A 10 heures ont en effet été dévoilées les deux premières des 26 Alpine A110 appelées à intégrer la gendarmerie dans les mois à venir. Caradisiac y était.
Allez hop, direction le ministère de l’intérieur, place Beauvau. C’est là qu’ont été dévoilées, à dix heures ce vendredi matin, les deux premiers exemplaires de l’A110 de gendarmerie, qui intégreront dans les semaines à venir le peloton motorisé de Châteauroux pour la première, et le peloton d’autoroute de Salon de Provence pour la seconde.
Vingt-deux autres exemplaires seront appelés à suivre dans les brigades rapides d’intervention, en remplacement de Renault Mégane RS qui commencent à afficher des kilométrages respectables (et en complément des Seat Leon Cupra arrivées plus récemment), ceci en vertu de l’attribution à Alpine d’un marché public qui court entre 2021 et 2025.
S’ajouteront deux voitures dédiés à la formation des gendarmes affectés aux BRI, qui appréhenderont ainsi mieux les spécificités de ce bolide de 1 110 kilos, animé par un bloc délivrant 252 ch qui le propulse de 0 à 100 km/h en 4,5 s et lui permet d’atteindre les 250 km/h en pointe.
Ces modèles sont donc bien capables de faire la chasse aux chauffards, mais les autorités comptent avant tout sur le caractère dissuasif que revêt leur présence au bord des routes.
Outre le travail de sécurité routière, ces véhicules seront aussi susceptibles de participer à des missions de police judiciaire, comme l’intervention des go-fast acheminant de la drogue.
Les Alpine A110 sont fabriquées en France, dans l’usine historique de la marque à Dieppe, et leur transformation est assurée dans les ateliers de Durisotti, entreprise implantée dans le nord Pas-de-Calais.
Là, les nouvelles recrues reçoivent les attributs de leurs nouvelles fonctions : sérigraphie, marquage réflechissant, gyroled, avertisseur sonore, panneau à message variable, sans oublier un râtelier implanté dans le coffre permettant de transporter des armes automatiques (à l’avant, donc, puisque le moteur est implanté en position centrale arrière).
Le coût réel de chacune de ces Alpine n'a pas été communiqué, mais le prix catalogue de la version Pure qui sert de base s’établit à 59 500 €.
L’entretien des voitures sera assuré dans les ateliers de la gendarmerie. Laurent Rossi, Directeur général de la marque, présent ce matin place Beauvau, a précisé que les moteurs restaient dans leur stricte configuration d’origine (non « dégonflée » pour en améliorer la fiabilité, donc) et qu’un suivi rigoureux leur permettrait de franchir la barre des 400 000 km sans souci, voire bien davantage.
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