Corridor de sécurité : une mesure plus que jamais essentielle
Hier, en début d’après-midi, un fourgon d’intervention de Vinci Autoroutes a été percuté par un véhicule sur l’autoroute A62. Si le véhicule, qui était stationné sur la voie de droite en protection d’un poids lourd en panne a été heurté et sérieusement endommagé sur tout son flanc gauche, l’accident n’a heureusement pas fait de blessé. Une bonne occasion de faire une piqûre de rappel sur le respect du corridor de sécurité.
L’accident dont a été victime le fourgon d’intervention Vinci Autoroutes hier sur l’autoroute A62 en direction de Bordeaux, quelques kilomètres avant la sortie n° 9 vers Castelsarrasin porte à 39 le nombre de véhicules d’intervention heurtés depuis le début de l’année 2022, pour, déjà, 4 agents décédés lors de l’exercice de leur mission. Pour rappel, en 2021 40 véhicules d’intervention ont été heurtés sur le réseau Vinci Autoroutes.
Un bien triste bilan matériel qui heureusement, hier, n’a pas fait de blessé. Face à ce nouvel accident, la société Vinci Autoroutes appelle à une prise de conscience des automobilistes sur le danger de ce type d’intervention, sur le respect absolu des règles du Code de la route, et plus particulièrement de celle relative au corridor de sécurité.
En effet, depuis le 17 septembre 2018, le corridor de sécurité est inscrit dans le Code de la route. Il impose, sur les voies rapides, de se déporter sur la gauche lorsqu’un véhicule utilisant des feux de détresse ou des feux spéciaux est arrêté sur la voie de droite ou la bande d’arrêt d’urgence. Il faut également ralentir, et changer de voie, ou à défaut s’en éloigner le plus possible. Lorsque cela est réalisable, il est même demandé de laisser une voie de libre entre son véhicule et l’obstacle. Le non-respect de ce corridor de sécurité peut entraîner une amende de 135 € (amende de 4ème classe).
Par ailleurs, le ministère en charge des transports vient d'annoncer une campagne pour sensibiliser les usagers de la route aux incivilités que subissent régulièrement les agents des Directions Interdépartementales des Routes (DIR).
Des agents de l'État régulièrement victimes de jets d’objets, insultes, intrusions dans des balisages et même d'agressions physiques.
Cette campagne rappelle également que ces incivilités ne restent pas impunies. En effet, menacer les agents de l’État, les intimider ou porter atteinte à leur intégrité physique est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
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