Comparatif vidéo - Fiat 500 restylée vs Renault Twingo : duel de séductrices

Apparue fin 2014, la Twingo s’est, très rapidement et sans surprise hissée à la première place de la catégorie des citadines. En 2015, il s’en est vendu plus de 45 000 exemplaires, la plaçant dans le Top 10 des meilleures ventes en France (8e). La rupture choisie par Renault semble avoir fonctionné après une seconde génération qui avait été boudée en raison de son style trop fade. Il faut dire que cette troisième génération a tout pour faire craquer sa clientèle avec sa bouille mutine et sympathique. D’autant qu’elle y ajoute un argument important avec la présence de 5 portes, qui facilitent la vie quotidienne.

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Fiat 500

(39 videos)

 

Renault Twingo

(46 videos)

 Face à elle, la Fiat 500 a été revue en juillet 2015. Un second restyling qui n’a que très peu changé le design global de sa citadine. La 500 continue, en effet, de bénéficier d’une cote d’amour importante, et une évolution plus conséquente aurait pu être mal prise par les amoureux de ce modèle. Le constructeur italien a donc apporté quelques retouches seulement, en particulier à l’avant et à l’arrière : boucliers, feux à LED et nouvelles jantes. Même tendance dans l’habitacle avec comme principale évolution la fermeture de la boîte à gants : c’est dire ! On notera aussi à l’intérieur la présence d’un écran multimédia 5 ou 7 pouces suivant les finitions.

Entre ces deux séductrices, laquelle va faire craquer les essayeurs de Caradisiac? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui au travers de 4 thématiques : aspects pratiques, équipement, économie et qualités dynamiques.

Aspects pratiques : la Twingo facile

Sans même entrer dans le détail de nos chiffres, la Twingo possède un argument tout de suite visible : son nombre de portes. 5 du côté de la Twingo contre 3 pour la 500. Même si cela ne fait pas tout, l'utilisation journalière de la voiture avec un accès aux places arrière en est grandement facilitée. À cela s’ajoute une habitabilité arrière plus généreuse : pas forcément au niveau de la garde au toit – loin d’être idéale dans les deux modèles – mais plutôt de l’espace aux genoux.

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 Parallèlement à cela, la citadine au losange se distingue également par de nombreux rangements intérieurs : bacs de portières avant et arrière, boîte à gants extractible, boîte en bas de console centrale, etc. La Twingo devance aussi le « pot de yaourt » pour le volume de coffre (188 contre 185 litres) et propose (en option) la possibilité de rabattre le dossier du siège avant afin de charger des objets longs. Mais le point fort, inégalé dans la catégorie, est sans aucun doute son rayon de braquage de seulement 8,6 m alors que la 500 doit se contenter de 9,3 m. Attention toutefois, tout n’est pas parfait dans la Twingo car son seuil de chargement est haut perché et enfin le positionnement arrière de son moteur – sous le coffre – peut entraîner des surchauffes du contenu du coffre.

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En termes de présentation, les deux adversaires restent relativement classiques. La palme de l’originalité revient sans trop de contestation à la 500, avec sa planche de bord caractéristique doté d’un large bandeau reprenant la couleur de la carrosserie, mais qui ajoute tout de même une touche de modernité avec une partie de l’instrumentation numérique. Un point de ressemblance partagé avec la Twingo. Pas de grosse différence en ce qui concerne la qualité des plastiques, très proche. Toutefois, celle de la 500 fait un meilleur effet visuel.

Classement partie pratique

1re :Renault Twingo

2e : Fiat 500

Équipement : mieux et moins cher pour la Twingo

Dans ce domaine, nos deux concurrentes font tout pour vous faire craquer. À ce petit jeu, c’est quand même la Twingo qui s’en tire le mieux, même si la 500 ne démérite pas pour autant. Ainsi, la petite française se distingue en finition haute Intens par son régulateur de vitesse, le contrôle de la pression des pneus, le pack modularité (possibilité siège avant rabattable) qui sont de série tout comme le système R & Go qui permet de télécharger une application sur votre smartphone le transformant en petit ordinateur de bord avec notamment la navigation. En option, vous pouvez même obtenir pour 200 € l’alerte de franchissement de ligne : c’est unique sur le marché. La 500 essaye de rivaliser mais il est dommage que le régulateur de vitesse ou l’allumage automatiques des phares soient indisponibles avec le niveau haut Lounge. En revanche, elle tente de compenser ses manques par un toit panoramique, 7 airbags, et le radar de recul arrière de série alors qu’il est en option sur la Twingo contre 250 €.

Classement partie équipement

1re :Renault Twingo

2e : Fiat 500

Économie : la Twingo d’une courte tête

Au chapitre économique, on aurait pu croire que la Twingo « écraserait » la petite Fiat, cette dernière étant horriblement chère à l’achat (16 090 €), comparée à la française (14 500 €). Au final, c’est bien la citadine au losange qui l’emporte mais de peu… Si la Twingo est bien la plus abordable des deux, que ce soit la version essayée ou l’entrée de gamme, très accessible (11 000 €), elle est pénalisée par une consommation théorique plus élevée d’un demi-litre aux 100 km. Mais attention, la réalité est bien différente car au quotidien, c’est la française qui se révèle la plus sobre et pas de peu : environ 1 l/100 km. La surconsommation du Twinair n’est pas une surprise mais sur une année, ça compte. En revanche, la décote de la Twingo est aussi plus rapide que celle de l’italienne, qui garde une cote d’amour d’enfer. Malgré tout, elle reste devant, en ne perdant aucun point au chapitre moteur, qui dispose d’une chaîne de distribution, comme le TwinAir de la Fiat, et en termes de garanties, qui sont équivalentes.

Classement partie économie

1re :Renault Twingo

2e : Fiat 500