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Compactes chics, rapides et pas chères : Alfa ou Audi ?

Le luxe, ça se dégotte à moins de 4 000 €, la preuve avec ces deux compactes huppées et relativement puissantes : 150 ch. Mais entre la charmeuse 147 2.0 TS et la rigoureuse A3 2.0 FSI, que choisir ?

Compactes chics, rapides et pas chères : Alfa ou Audi ?

Au début des années 2000, rien n’est joué. Les constructeurs français ont le vent en poupe, l’Allemagne n’est pas si hégémonique en Europe et Alfa Romeo est en pleine renaissance. Autrement dit, si on souhaite se faire plaisir avec une jolie compacte, bien finie et performante, on a le choix.

On peut lorgner du côté de l’Italie qui produit une la séduisante 147, à la finition inédite dans une Alfa de cette gamme. Ou bien, si on a envie d’une auto élégante et fabriquée avec le plus grand des sérieux, l’Allemagne propose l’Audi A3, qui vient d’entrer dans sa 2e génération. Toutes deux existent avec un 2,0 l atmo de 150 ch à la technologie particulière. Nos deux rivales se dégottent à moins de 4 000 € : pourquoi rouler banal ?

 

Les forces en présence

Ligne élégante et équilibrée pour l'Alfa Romeo 147, ici en 2000. Le Cx de 0.32 est très correct.
Ligne élégante et équilibrée pour l'Alfa Romeo 147, ici en 2000. Le Cx de 0.32 est très correct.

Alfa Romeo 147 2.0 TS (2000 – 2008) berline 3/5 portes, 4 cylindres 2,0 l essence, 150 ch, 1 250 kg, 208 km/h, à partir de 3 000 €

Homogène comme un galet, la ligne de l'Audi A3 8P, ici en 2003, supporte bien le poids des ans. A 0.31, son Cx apparait convenable.
Homogène comme un galet, la ligne de l'Audi A3 8P, ici en 2003, supporte bien le poids des ans. A 0.31, son Cx apparait convenable.

 

Audi A3 2.0 FSI (2003 – 2007) berline 3/5 portes, 4 cylindres 2,0 l essence, 150 ch, 1 275 kg, 211 km/h, à partir de 3 000 €

 

Présentation : pas que de la gueule

La face avant de l'Alfa 147 initiale, en 2000, ne manque ni de charme ni de subtilité, sans verser dans une agressivité stérile.
La face avant de l'Alfa 147 initiale, en 2000, ne manque ni de charme ni de subtilité, sans verser dans une agressivité stérile.

Elle n’a plus rien à voir avec la 145 qu’elle remplace. Du moins le croit-on quand elle est révélée au mondial de Paris 2000. Quelle auto ? L’Alfa Romeo 147, dont la ligne ultra-séduisante est largement due à Wolfgang Egger, sous la férule de Walter de’Silva. Pour elle, le constructeur a mis les petits plats dans les grands côté finition et ne manque pas de le faire savoir au salon parisien.

Elle a aussi droit au dernier-cri en matière d’équipements, pouvant recevoir par exemple un GPS couleur couplé à un téléphone. Techniquement, la 147 est très proche de la 156, dont elle récupère les excellents trains roulants, composés d’une double triangulation avant et d’un essieu multibras (d’inspiration  Lancia avec ses jambes de force) à l’arrière. Le tout sur une plate-forme d'origine Fiat Tipo...

Très belle planche de bord fabriquée dans un beau plastique, pour l'Alfa 147, ici en 2000. Initialement, le cuir est de série sur la 2.0 équipée de la boïte Selespeed.
Très belle planche de bord fabriquée dans un beau plastique, pour l'Alfa 147, ici en 2000. Initialement, le cuir est de série sur la 2.0 équipée de la boïte Selespeed.

Elle récupère aussi les moteurs, dont, en haut de gamme, le 2,0 l Twin Spark (double allumage) à déphaseur sur l’arbre à cames d’admission développant 150 ch pour 182 Nm. Il emmène les 1 250 kg italiens à 208 km/h et lui fait passer les 100 km/h en 9,3 s : bien suffisant ! Initialement, ce bloc s’attèle uniquement à la boîte robotisée mono-embrayage Selespeed. L’équipement affiche complet : clim auto bizone, jantes alliage, hifi Bose, ESP, régulateur de vitesse, ce qui se traduit par un prix assez élevé, de 159 900 F (35 300 € actuels selon l’Insee).

En 2001, l'Alfa 147 se décline en 5 portes, très séduisante esthétiquement, notamment grâce aux poignées arrière intégrées dans les montants.
En 2001, l'Alfa 147 se décline en 5 portes, très séduisante esthétiquement, notamment grâce aux poignées arrière intégrées dans les montants.

Elue voiture de l’année 2001, la 147 entame une jolie carrière, et enrichit sa gamme : en mars 2001, elle se décline en 5 portes tandis que le 2,0 l TS peut s’associer à une boîte manuelle. En 2003, la gamme évolue, la Progression devient Impression, une version TI (une Distinctive avec sièges cuir, aileron arrière et jantes de 17), ainsi qu’une Selective (Distinctive avec cuir, jantes alliage et pack Confort) apparaissent, alors que la boîte Selespeed n’apparait plus en tant que finition spécifique mais devient une simple option. Fin 2004 pour que la belle italienne est restylée, de façon diversement appréciée.

La sellerie de l'Alfa 147 s'avère oppulente, surtout quand elle se garnit de cuir, de belle qualité.
La sellerie de l'Alfa 147 s'avère oppulente, surtout quand elle se garnit de cuir, de belle qualité.

En effet, sa face avant devient plus agressive mais moins ciselée, tandis qu’à bord, le combiné d’instruments renonce aux puits de cadrans pour une meilleure lisibilité. Une suspension assouplie Confort est alors disponible, qui est ensuite généralisée en 2005. Par la suite, la 147 ne va pas tellement changer, le 2,0 l passant à la trappe en 2008. 59 196 exemplaires seront fabriqués avec ce moteur.

A son apparition en 2003, l'Audi A3 8P se signale par son élégance discrète et de bon ton. Elle paraît mieux assise que la 147.
A son apparition en 2003, l'Audi A3 8P se signale par son élégance discrète et de bon ton. Elle paraît mieux assise que la 147.

A  l’instar de sa devancière de 1996, l’Audi A3 de deuxième génération, apparue au salon de Genève 2003, inaugure une plate-forme qui fera date au sein du Groupe VW. Codée PQ35, elle s’équipe d’un train arrière multibras, développé notamment par Stefan Gies, transfuge de chez  Ford où il a mis au point les excellents trains roulants de la Focus I. Ce qui n’a pas plu du tout à  VW! L’A3 8P (c’est son petit nom en interne) emballe cette belle base d’une carrosserie chic, discrète et inspirant la solidité, due à Gary Telaak, qui œuvrera ensuite sur le TT de 2e génération.

Planche de bord très réussie pour l'Audi A3 également. Style, matériaux et assemblage frisent la perfection, tout comme l'ergonomie. Une époque révolue...
Planche de bord très réussie pour l'Audi A3 également. Style, matériaux et assemblage frisent la perfection, tout comme l'ergonomie. Une époque révolue...

Sous son capot, l’A3 8P reçoit aussi une pléthore de moteurs plutôt évolués, dont, en milieu de gamme essence, un 4-cylindres 2,0 l FSI à injection directe offrant 150 ch pour 200 Nm. L’Audi, à 1 275 kg, n’est pas légère, mais elle pointe à 211 km/h et abat le 0 à 100 km/h en 9,1 s. Pas mal ! Ce bloc s’associe à une boîte 6 manuelle, et plusieurs finitions sont proposées.

Avec les sièges Sport, l'habitacle de l'Audi A3 gagne nettement en séduction... et en confort !
Avec les sièges Sport, l'habitacle de l'Audi A3 gagne nettement en séduction... et en confort !

En entrée de gamme, l’Attraction (25 020 €) propose la clim auto, l’ESP ou encore les vitres et rétros électriques. A 27 300 €, l’Ambiente ajoute la sono, le volant cuir, les phares automatiques, les jantes en alliage, ou encore le régulateur de vitesse. Un minimum ! Pour 27 550 €, on accède à l’Ambition, plus dynamique avec ses jantes de 17, sa suspension affermie et ses sièges sport. Enfin, à 31 200 €, l’Ambition Luxe ajoute le cuir, le chargeur de CD, le radar de recul et même la peinture métallisée.

En 2004, l'Audi A3 reçoit une version 5 portes Sportback rallongée, au bénéficie de l'habitabilité arrière.
En 2004, l'Audi A3 reçoit une version 5 portes Sportback rallongée, au bénéficie de l'habitabilité arrière.

Cela dit, l’A3 demeure une 3-portes et la boîte auto Tiptronic n’apparait qu’en 2004, accompagnée de la variante au look sportif S Line. En fin de cette année, la carrosserie 5 portes baptisée Sportback et allongée de 8 cm apparaît enfin. Elle arbore une calandre Single Frame qui se retrouve juste après sur les 3-portes. De nouvelles déclinaisons apparaissent en 2005 : Pack Attraction et Exclusive Line, riche avec son cuir biton. Mais dès la fin 2007, juste avant le restylage, le moteur 2,0 l FSI disparaît, remplacé par un 1,8 l TFSI de 160 ch.

 

Fiabilité/entretien : les réputations se vérifient

Le moteur Twin Spark de l'Alfa Romeo 147 est intrinsèquement solide mais sa distribution est à surveiller de près.
Le moteur Twin Spark de l'Alfa Romeo 147 est intrinsèquement solide mais sa distribution est à surveiller de près.

Bien entretenu, le solide 2.0 Alfa passe aisément les 200 000 km, même si la courroie de distribution a vu son intervalle de changement réduit de 100 000 km à 60 000 km en cours de carrière suite à des casses prématurées. On conseilllera par ailleurs de changer le déphaseur à cette occasion. Attention, il y a 8 bougies à changer et non 4, ce qui coûte logiquement plus cher. Les boîtes sont un peu moins endurantes (on pense au synchro de seconde) que le moteur, surtout la Selespeed qui connaît des défaillances. Elles sont souvent aisées à résoudre, mais, presque personne ne sait (ou ne veut) les réparer !

Ensuite, vers 100 000 km, il faut renouveler les silentblocs du train avant, alors que l’embrayage ne dure guère plus longtemps. De son côté, l’habitacle vieillit convenablement, alors que la corrosion demeure limitée, ne touchant que les exemplaires les plus anciens. Cela dit, les bugs du système multimédia ConnectNav, les clés qui se déprogramment et les affichages sporadiques de témoins, principalement dus à un faisceau défectueux pourront agacer. À signaler aussi, les aléas de fabrication. On pouvait tomber sur une 147 neuve impeccablement assemblée et increvable comme sur une moins bien faite et source de pépins nombreux. Presque une roulette russe ! Avantage : en occasion, on repère tout de suite les bonnes.

Le bloc 2.0 FSI de l'Audi A3 s'avère très solide et peu capricieux. Ses périphériques un peu moins...
Le bloc 2.0 FSI de l'Audi A3 s'avère très solide et peu capricieux. Ses périphériques un peu moins...

De son côté, le moteur 2,0 l FSI de l’Audi ne fait guère parler de lui, hormis par quelques fuites d’huile sans gravité. On doit évidemment changer sa courroie de distribution, à partir de 100 000 km. Ses périphériques sont plus sensibles, comme la vanne EGR (oui, c’est rare sur les essences de cette époque) et le reniflard d’huile qui a tendance à laisser remonter trop de dépôts qui vont bloquer le boîtier papillon. Un nettoyage suffit à résoudre les soucis de ce dernier.

A surveiller aussi, les bobines d’allumage. Quelques arbres à cames défectueux ont dû être changés, également. Si ce bloc est très endurant, la boîte l’est tout autant, qu’elle soit manuelle ou automatique (à vidanger avant 100 000 km). Rien de spécial à signaler sur les trains roulants, qui vieillissent normalement, ni sur la carrosserie qui garde longtemps son brillant, ni sur l’habitacle, résistant très bien au temps. Il souffre toutefois de quelques pépins électriques rarement graves.

Avantage : Audi. Bien moins sujette aux petits ennuis et moins contraignante côté suspension, l’A3 rafle une victoire logique.

 

Vie à bord : deux cockpits très soignés

Belle banquette arrière pour l'Alfa 147, mais l'espace n'est guère généreux, que ce soit en 3 ou 5 portes.
Belle banquette arrière pour l'Alfa 147, mais l'espace n'est guère généreux, que ce soit en 3 ou 5 portes.

Dans l’Alfa, on est immédiatement séduit par le dessin très soigné de la planche de bord, et par le choix des matériaux. Elle se compose d’un plastique généreusement moussé, très valorisant, les boutons de commande se couvrent de Soft Touch (qui devient malheureusement collant avec l'âge), les cuirs sont doux…

Un habitacle réellement haut de gamme, bien plus que celui d’une Giulietta par exemple, et généreusement équipé. Les sièges sont très confortables, et à l’avant, la place est appréciable. Il en va différemment à l’arrière, où les passagers se trouveront nettement plus à l’étroit, alors que le volume du coffre demeure réduit : de 280 l à 1 030 l…

A l'arrière, l'Audi A3 se montre bien plus spacieuse que sa rivale, surtout en 5 portes.
A l'arrière, l'Audi A3 se montre bien plus spacieuse que sa rivale, surtout en 5 portes.

Dans l’Audi, on retrouve cette finition qui a tant fait pour la réputation de la marque. Plastiques moussés de haute qualité, assemblages solides, ajustement millimétrés… On a l’impression que la planche de bord est d’un bloc tant elle est homogène ! Ensuite, l’habitabilité se révèle très appréciable, à l’avant comme à l’arrière, surtout sur la Sportback.

Seulement, l’ambiance à bord diffère du tout au tout selon la version : austère en Attraction, aux tissus rêches et aux sièges basiques, chatoyante en Ambition Luxe ou Exclusive Line, fort équipées et dotées de bien meilleurs sièges. Entre les deux, les S Line et Ambition sont déjà très satisfaisantes. Variant de 350 l à 1 100 l, le coffre n’est pas mirobolant mais tout de même plus spacieux que celui de la 147.

Avantage : Audi. Mieux finie, plus spacieuse, dotée d’un coffre plus grand, l’A3 marque de précieux points mais la 147 n’est pas largué, avec son cockpit chaleureux et bien fait.

 

Sur la route : l’Alfa séduit, l’Audi rassure

Moteur vif et comportement enjoué pour l'Alfa 147 2.0, ici une restylée de 2004, mais l'ESP se montre intrusif.
Moteur vif et comportement enjoué pour l'Alfa 147 2.0, ici une restylée de 2004, mais l'ESP se montre intrusif.

Grâce au volant réglable dans les deux plans, on se concocte une excellente position de conduite dans l’Alfa 147. Le 2.0 TS émet un joli son au démarrage, puis chante, monte allègrement en régime : très sympa. Les performances sont suffisantes sans être excellentes (bonnes reprises tout de même), mais le caractère moteur donne l’impression du contraire. C’est ce qui compte ! La boîte manuelle se montre douce à utiliser, mais la Selespeed ne convainc qu’en mode manuel (même si les palettes derrière le volant sont trop petites), car elle pâtit d’à-coups en automatique.

Le châssis ? Un régal. La direction, très rapide agit sur un train avant précis, et le volant remonte bien des informations. L’arrière suit sans broncher, et la tenue de route apparait vraiment remarquable. Certes, en conduite sportive, l’amortissement manque de rigueur et l’ESP non déconnectable devient intrusif. Cela dit, la 147 préserve un confort satisfaisant, la suspension absorbant correctement les aspérités et l’insonorisation s’avérant réussie. Une auto attachante.

Comportement extrêmement sûr pour l'Audi A3 2.0 FSI, ici en 2004, mais les émotions sont absentes.
Comportement extrêmement sûr pour l'Audi A3 2.0 FSI, ici en 2004, mais les émotions sont absentes.

Position de conduite irréprochable dans l’Audi également, qui soignera davantage les grands gabarits grâce à l’amplitude des réglages. Les sièges de base sont sans agrément, mais les éléments Sport s’avèrent des plus plaisants ! Le moteur se signale par sa souplesse et sa douceur, mais pas par son caractère, très lisse. La boîte 6, maniable et à l’étagement relativement court lui est bien adaptée, donc les performances sont des plus convenables, même si l’Alfa conserve de meilleures reprises.

Côté châssis, là encore, l’Audi se veut avant tout douce. Bien amortie, la suspension garantit un confort certain, en évitant les mouvements de pompage de la génération précédente, alors que la tenue de route se révèle extrêmement sûre. Seulement, cette belle homogénéité a quelque chose d’ennuyeux : il ne se passe rien côté émotion. La voiture ne communique pas comme sa rivale, sa direction est moins amusante, la poupe rivée au sol. Encéphalogramme plat. Heureusement, le freinage est aussi efficace que sur la 147.

Avantage : Alfa Romeo. Plus réactive et chantante que l’A3, la 147 est tout aussi sûre et délivre un plus grand agrément de conduite.

 

Budget : le chic démocratique

Coffre peu spacieux (280 l) pour l'Alfa Romeo 147, tout juste digne d'une citadine...
Coffre peu spacieux (280 l) pour l'Alfa Romeo 147, tout juste digne d'une citadine...

En très bon état, la 147 reste abordable : comptez 3 000 € à 200 000 km, 3 500 € à 150 000 km. Vu la rareté, à moins de 100 000 km, on comptera 5 000 €. On a même repéré un exemplaire de moins de 30 000 km à 10 000 €. Quant à la consommation, la 147 2.0 n’est pas frugale : 9,0 l/100 km en moyenne.

A 350 l, le coffre de l'Audi A3 8P accueille plus de bagages que celui de la 147.
A 350 l, le coffre de l'Audi A3 8P accueille plus de bagages que celui de la 147.

Globalement, l’Audi A3 coûte de 500 € à 1 500 € de plus que la 147, l’écart se creusant à mesure que le kilométrage diminue, mais elle consomme moins : 8 l/100 km en moyenne.

Avantage : Alfa Romeo. Il faudra plusieurs années pour combler par une conso moindre le surcoût de l’A3 face à la 147. Celle-ci gagne donc.

 

Verdict : le cœur pour l’Alfa, la raison pour l’Audi

En 2004, l'Alfa 147 adopte un museau moins subtil et plus agressif : on avait déjà changé d'époque...
En 2004, l'Alfa 147 adopte un museau moins subtil et plus agressif : on avait déjà changé d'époque...

Difficile de départager nos deux rivales aux points. En fait, le choix se fera sur vos préférences personnelles. Vous aimez les autos vivantes et chaleureuses ? Alors, l’Alfa Romeo est faite pour vous, d’autant qu’elle profite de belles performances, d’un comportement routier de haut niveau et d’un équipement riche.

En 2004, la version Sportback de l'Audi A3 introduit la calandre Single Frame, plus statutaire.
En 2004, la version Sportback de l'Audi A3 introduit la calandre Single Frame, plus statutaire.

Mais ses pétouilles de fiabilité et sa consommation un peu élevée pourront vous agacer. Sur ces deux derniers points, l’Audi prend l’avantage, tout comme en finition voire en habitabilité et en coffre. Elle est plus rationnelle ! Cela dit, elle tient aussi bien la route, prodigue un confort équivalent, mais ne suscite aucune émotion…

Thème Avantage
Fiabilité/entretien Audi
Vie à bord Audi
Sur la route Alfa Romeo
Budget Alfa Romeo
Verdict Egalité

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Avis Alfa Romeo 147

147 (2) 1.9 JTDM 120 DISTINCTIVE 5P (2009)

Par aigledelaroute le 22/01/2021

Propriétaire d'une Alfa 147 JTDm distinctive de 2009 en 3p. Véhicule agréable à regarder et à conduire, direction précise avec une bonne tenue de route. Moteur diesel avec du couple et de très bonne relances, appréciable en montagne. Dommage que la boite soit une 5 vitesses parce que le moteur aurait largement les capacités d'en encaisser une sixième. Rien à voir avec les nouveaux diesel type downsizing. Pénétration dans l'air surprenante dû à sa forme qui est un réel avantage, on ne sent pas les mouvements d'air sur autoroute par exemple.Véhicule particulièrement bien équipé avec clim bi-zone automatique, antibrouillard, limitateur de vitesse, ordinateur de bord, commandes au volant et très bonne sono d'origine. Les vitres arrière ne s'ouvrent pas et pourtant on peut noter la présence de cendriers ce qui rappelle une conception très "à l'italienne "Voiture confortable même à l'arrière où l'espace est plus que correct pour une trois portes. On peut aussi noter une qualité des finitions flatteuse même si certains plastiques comme les poignées de portes vieillissent moyennement bien, les contreportes ont une finition bien meilleure que beaucoup de voitures modernes.La 147 ouvrait un débat sur la sécurité. En effet si on parle du crash test, il n’est vraiment pas au niveau de la concurrence. Notons que la phase 2 et 3 auraient été améliorés dans sa rigidité mais qu’Alfa n’a jamais repassé le test. La mienne est équipée de nombreux airbags notamment latéraux avant et arrière et également dans les sièges. Mais je pense que le point fort est plutôt la sécurité active de la voiture et non passive. La tenue de route, le freinage et la direction sont un vrai atout en cas d’évitement. Voiture avec 4 freins à disques. Comportement ultra rassurant.Coté consommation rien d’alarmant environ 6,3l de moyenne sur routes montagneuses et autoroutes. Cette consommation monte très vite en ville ou la voiture est moins à l’aise. Réel avantage, le réservoir de 60l ce qui fait d’elle une vraie routière.Attention à l'énorme capot et à la carrosserie plutôt fragile dû à sa ligne sans protections plastiques.Pour finir, ce n’est pas propre à la 147 mais à toutes les voitures de cette catégorie, les passages sur les dos d’ânes sont à prendre avec douceur. On ne peut pas se plaindre de la croissance des SUV lorsque l’on voit à quoi ressemble nos routes pleines de bosses.

Essais Alfa Romeo 147

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