Cela faisait un petit moment que la vente annoncée de Ducati ne nous avait pas tenu en éveil. Les dernières nouvelles promettaient l'arrivée d'Audi comme nouveau taulier, pour un prix inférieur au milliard d'euros demandé par Investindustrial. Soit dans les 800 millions d'euros, dettes comprises, ce qui n'est pas rien lorsque l'on parle du bilan global de Borgo Panigale.Les ultimes rumeurs ne battent pas en brèche cette théorie, même si la somme supposée pour le deal serait à présent de 875 millions d'euros. Mais elles révèlent néanmoins que le blason aux anneaux ne prendrait pas la totalité des parts du constructeur transalpin, mais seulement une position dominante. Le reste serait ouvert à un autre partenaire ou à un actionnariat public.Coïncidence ou non, c'est à ce moment qu'un certain Lapo Elkann, sémillant héritier de l'empire Agnelli se manifeste sur le sujet. Faisant état de son « italianité » exacerbé, l'intéressé annonce qu'il veut garder Ducati en Italie et que si une proposition à la baisse lui est faite, il déliera les cordons de sa lourde bourse. Un appel à la déflation qui a peu de chance d'être entendu par un monde de la finance loin de la philanthropie.Mais avec les parts qui devraient rester sur le marché, pourquoi pas ? Lapo Elkann a été l'un des incontournables qui ont amené le logo Fiat sur les Yamaha sous l'ère d'un Valentino Rossi toujours dans les petits papiers de l'intéressé et, faut-il le rappeler, pilote Ducati en Moto GP.