CO2 : Mercedes en queue de peloton, Toyota fait toujours mieux

Cette courbe illustre à elle seule le revirement de situation en Europe. Alors que les émissions de CO2 étaient en baisse constante depuis des années, elles sont reparties à la hausse depuis 2016, la faute au dieselgate et à la dégringolade des ventes de cette motorisation qui apporte pourtant de sacrés bénéfices pour les rouleurs. Mais qu'importe, le diesel n'a plus bonne presse et il est même remplacé sur des véhicules où il avait pourtant tout son sens, comme le Porsche Macan, qui ne propose plus que de l'essence.

En matière de réduction des émissions sur les gammes de véhicules neufs, tous les constructeurs ne sont pas logés à la même enseigne. On voit que Toyota tire une nouvelle fois son épingle du jeu en 2018 grâce à ses hybrides, là où Mercedes se retrouve bon dernier à plus de 140 g/km de moyenne. Evidemment, les marques premium sont moins bien classées à cause d'un catalogue composé principalement de véhicules imposants, et de motorisations puissantes. 

Rappelons que ce classement est établi en fonction des valeurs officielles suite aux tests d'homologation. Et si le cycle WLTP a apporté un peu de rationalité à ces données qui étaient autrefois bien farfelues, ce ne serait pas suffisant selon l'ONG Transport&Environment qui critique aujourd'hui la méthode du WLTP, toujours trop éloignée de la réalité, surtout en matière de CO2.

Dans le classement par pays, là encore aucune surprise puisque la Norvège pointe largement en tête grâce à son marché tourné vers l'électrique. Suisse et Allemagne sont bons derniers. Evidemment, ce classement ne reflète en rien la vraie qualité de l'air dans ces pays, puisque d'autres paramètres, extérieurs au monde du transport, sont à prendre en compte (habitat, industrie, géographie...).