Brexit : Nissan ne sait pas encore où produire le prochain Qasqhai
Le Brexit devrait être définitivement acté en mars prochain mais bon nombre d'industriels se posent depuis déjà plusieurs mois la question du futur au Royaume-Uni : faut-il y rester, sous peine de payer des taxes à l'export, ou bien faut-il délocaliser ? Nissan est en plein doute et la décision du maintien de la production du Qashqai européen en Angleterre sera prise le mois prochain.
La troisième génération de Qashqai est déjà en développement bien avancé dans les quartiers généraux de Nissan et sa sortie approche tout doucement, avec un lancement prévu d'ici deux ans. C'est donc le bon moment de prévoir les améliorations à apporter dans l'usine qui fabrique le Qashqai actuel, sauf que Nissan se demande s'il faut maintenir les quelque 475 000 véhicules produits annuellement à Sunderland, au Royaume-uni, à cause du Brexit.
La sortie de l'Angleterre de l'Europe étant actée, il se pourrait que les constructeurs qui produisent là-bas et exportent à travers le Vieux Continent aient à payer des taxes à l'export, chose que refuse évidemment Carlos Ghosn, le patron de l'alliance Renault-Nissan. L'homme ne "demande pas d'avantage particulier" mais il ne souhaite pas non plus perdre de la compétitivité, chose compréhensible en industrie.
Si le gouvernement anglais décidait malgré tout de mettre des barrières en travers du chemin de Carlos Ghosn, Nissan pourrait alors exporter la production du futur Qashqai dans l'usine Renault de Palencia, là où sont déjà fabriqués les Kadjar. On espère évidemment pour les employés de Sunderland que nous n'en arriverons pas jusque là.
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