BMW i7 xDrive60 : les premières images de l'essai + impressions de conduite
Manuel Cailliot , mis à jour
Elle sillonne les routes et autobahn depuis plus de 45 ans. C'est la Série 7, porte-drapeau de la marque munichoise. Et elle revient pour une septième génération, plus techno que jamais. Découvrez les premières images de l'essai et nos premières impressions de conduite.
Elle porte le nom de code G70. C'est la toute dernière génération de BMW Série 7, présentée en avril dernier au public. Et elle ne dérogera pas à la règle. De part son style, pour le moins statutaire, mais aussi par son contenu technologique, elle va redevenir le porte-drapeau de la gamme BMW.
En effet, le but est aussi de reprendre le dessus par rapport à une Mercedes Classe S, et sa version électrique EQS, qui représente ce qui se fait de mieux aujourd'hui en matière de technologie. Pour cela, elle se dote de tous les derniers raffinements possible. Possibilité (un jour) de proposer la conduite autonome de niveau 3, châssis à suspensions pneumatiques réglables, roues arrières directrices, puissances allant de 299 à 571 ch.
Les premières images de l'essai
BMW i7 xDrive60 : les premières images de l'essai + impressions de conduite
La Série 7 2022 sera disponible en diesel (oui, encore), en hybride rechargeable, et en 100 % électrique : la i7.
C'est cette version que nous vous proposerons à l'essai en premier lieu. Dotée de deux blocs électriques pour une puissance cumulée de 544 ch et 745 Nm, elle abat le 0 à 100 km/h en 4,7 secondes et pointe à 240 km/h. Sa batterie de 101,7 kWh de capacité promet une autonomie comprise entre 590 et 625 km en cycle mixte WLTP. Des chiffres que nous ne manquerons pas de vérifier.
Et si les Classe S et EQS impressionnent avec un écran "hyperscreen" de 1,40 m de large pour la planche de bord, la nouvelle Série 7 réplique avec un écran incurvé pour le conducteur, et une véritable ambiance théâtre pour les passagers, avec écran au plafond de 33 pouces, et écrans dans les accoudoirs de portières pour gérer une multitude de fonction.
Les tarifs ? Pas donné, vous vous en doutez, avec un premier prix à 139 900 € pour cette i7. Dommage, pas de bonus !
Nos premières impressions de conduite : confortable et douce mais énergique et dynamique
La i7 s'apprécie énormément en tant que passager, c'est un fait, mais c'est aussi une BMW, avec des gènes de BMW. Lorsque l'on sélectionne le mode sport, et que l'on enclenche le mode "Boost", qui permet de disposer de la totalité des 544 ch et des 745 Nm, elle se fait brutale dans ses performances, même si la sensation est celle d'une grande douceur. En gros, ça arrache sans en avoir l'air, et on est loin du côté explosif d'une Tesla Model S P100D ou d'une Model 3 Performance, qui sont certes encore plus véloces. En mode confort, les suspensions pneumatiques font un travail extraordinaire. Un véritable tapis volant qui absorbe les irrégularités de la route avec gourmandise, aplanissant le moindre dos-d'âne.
La direction est également douce mais parfaitement précise, et la tenue de cap imperturbable. Le roulis est bien contenu en mode Sport, un peu moins en mode confort ou Efficiency. Le poids très élevé, de 2 715 kg à vide (avec conducteur) ne se fait que très peu sentir à la conduite, mais par contre, le premier freinage appuyé laisse deviner qu'effectivement, ce n'est pas une ballerine. Si le poids se fait sentir dans ces conditions, il est un aspect très étonnant de cette auto, dont on profite tout le temps, c'est sa maniabilité. Grâce à ses roues arrière directrices, de série, qui braquent à 3,5° dans un sens ou dans l'autre, elle possède une agilité peu commune. D'ailleurs, ses 12,3 m de diamètre de braquage sont équivalents à ceux d'une BMW Série 3, qui mesure 70 cm de moins ! C'est assez bluffant, on n'a jamais l'impression de trimballer 5,39 m de carrosserie avec soi.
La batterie de 101,7 kWh de capacité nette promet sur le papier entre 590 et 625 km d'autonomie, avec une consomation moyenne annoncée comprise entre 18,4 et 19,6 kWh. Alors bien sûr, un essai réalisé par 0 degrés garantit de ne pas arriver à ces chiffres. Mais toutefois, il a été quasi impossible de descendre sous les 27 kWh de moyenne, en y allant tout doux, ce qui représente 377 km d'autonomie. Cela reste peu, et décevant en terme d'efficience, même avec ces conditions pas idéales. D'autant que si on exploite le potentiel de performances de l'auto, on est plutôt autour de 32 kWh de consommation.
En tout cas, cette i7 reste "aussi" une voiture à conduire, ce qui a toujours été le cas de toutes les générations de Série 7. La marque choie les passagers, mais pense aussi au chauffeur !
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération