BMW X5 : les haricots magiques - Vidéo en direct du Mondial de Paris 2018

Déjà ? Oui, le X5 fait déjà entièrement peau neuve, cinq ans seulement après l'apparition de la troisième génération. Celle-ci n'était pourtant pas un flop commercial. Pourquoi BMW a décidé d'accélérer les choses ? On voit plusieurs raisons.

D'abord, la nouvelle norme « Euro 6d temp » aurait imposé une mise à jour des moteurs de l'actuel modèle dans les prochains mois. Autant éviter cette démarche alors que l'auto n'était plus si loin de l'âge de la retraite. Ensuite, le X5 adopte une nouvelle plate-forme, qui sera reprise dans la foulée par son grand frère X7. Cela donc harmonise la technique de ces modèles, fabriqués dans la même usine américaine. Enfin, c'est une manière de griller la politesse à Mercedes, qui va changer le GLE d'ici la fin de l'année !

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Le X5 code "G05" en profite également pour adopter les nouveaux codes esthétiques de BMW. La face avant reçoit notamment de gros haricots verticaux, qui se touchent. Le regard est plus acéré, avec des optiques qui ne rejoignent plus la calandre. Les antibrouillards ronds surélevés, vus sur les trois premiers X5, sont abandonnés.

Le profil est parcouru par une nervure qui monte d'un cran dans la portière arrière, un clin d'œil à la première génération. L'arrière gagne en fluidité grâce à des feux horizontaux mieux intégrés. Comme le dernier X3, le X5 a deux personnalités, avec une allure chic et baroudeuse xLine (bas de caisse noirs, skis de protection alu) et une allure sportive M (carrosserie intégralement peinte, prises d'air plus grandes).

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À bord, il y a de l'inédit, car le X5 est le premier à recevoir un nouveau poste de conduite BMW. Que les puristes se rassurent, les basiques sont encore là… ou presque. La console centrale est toujours orientée vers le conducteur et l'instrumentation est toujours à fond noir. Mais la version numérique délaisse les compteurs ronds ! Autre changement, l'écran central est rapproché, pour que le conducteur détourne moins les yeux. BMW est resté fidèle à la molette iDrive pour naviguer dans les menus. La finition est toujours impeccable, la qualité des matériaux aussi, et les possibilités de personnalisation toujours aussi nombreuses en termes de couleurs et de placages.

Imposant, le X5 s'étire sur 4,92 mètres, soit 3 cm en plus. L'empattement gagne 4 cm. Le volume de coffre est de 645 litres. Le hayon s'ouvre toujours en deux parties. Une troisième rangée de sièges sera proposée en option.

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Le X5 adopte une nouvelle base, héritée de la Série 7. Il s'annonce donc plus léger. BMW proposera un pack Off-road, pour améliorer les capacités de franchissement de l'engin, avec des modes sable, rochers, graviers ou neige. Pour plus d'agilité sur la route, les quatre roues pourront être directrices.

Côté technologies, le X5 peut recevoir des optiques laser, avec une portée du faisceau de 500 mètres. Les aides à la conduite sont nombreuses, avec assistance à la conduite dans les embouteillages, régulateur de vitesse adaptatif, aide au créneau 100 % autonome… Il y a une nouveauté : un système de marche arrière automatique, suivant la marche avant effectuée précédemment. Cela sert si vous êtes par exemple dans un cul-de-sac.

Le X5 commence sa carrière avec trois moteurs six cylindres en ligne 3.0. Il y a un essence de 340 ch et deux diesels de 265 et 400 ch. Ce dernier reçoit quatre turbos et délivre un couple de 765 Nm ! La boîte automatique 8 rapports est montée d'office.

Le X5 quatrième du nom sera dans les concessions en novembre. Le prix de base est fixé à 72 400 €, tandis que le haut de gamme est à plus de 100 000 €, hors options ! Un des modèles exposés était affiché à 123 000 € options incluses.

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Je n'aime pas

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L'instant Caradisiac : manifestement confortable...

Il fait bon vivre et se poser dans le dernier X5. C'est en tout cas la conclusion à laquelle je suis arrivé après avoir observé des groupes de "squatteurs" de places arrière. Téléphone vissé à l'oreille, coude à la portière, ils ne veulent plus le lâcher. Enfin, si, après que j'ai insisté, parce que quand même, il y en a qui travaillent !