L'électrique est parti vers un futur meilleur, proclament ses artisans et partisans. Droit dans le mur, alertent des Cassandre. Plus la voiture électrique avance, moins je vois où elle va ; plus j’en apprends, plus j’ai des doutes.
C'est l'évènement du moment : la nouvelle 508 PSE est la Peugeot de série la plus puissante de l'histoire de la marque. Pourtant, son accueil médiatique est mitigé. À l’origine des critiques, le manque de sportivité de l'auto est mis en avant. Une confusion née du message et du décorum de son lancement.
Les zones à faibles émissions (ZFE) vont se multiplier en France cette année. Et l’an prochain, les critères d’ancienneté seront durcis et les PV envoyés par des systèmes automatiques. Respirera-t-on mieux ? Hélas, non…
La décision de la nouvelle administration Biden de revenir dans l'accord de Paris sur le climat, et, probablement, de durcir les normes d'émissions C02 très légères de l'ère Trump devrait logiquement inquiéter les constructeurs locaux. Or il n'en est rien, car ils espèrent en tirer des subsides puisqu'ils respectent déjà les normes internationales sur lesquelles les Etats-Unis devraient rapidement s'aligner.
De la mesure des consommations et des masses, à la mesure des paroles et des attentes.
Pas vilaine la nouvelle R5 ! Luca de Meo, le boss de Renault, voudrait-il nous faire passer la pilule de l’électrique avec un peu de nostalgie ? Nous refaire le coup de la Fiat 500 ? Dans ce cas, je doute que la R5 ait été la meilleure candidate au retour.
Si un concurrent avait voulu saboter le lancement de la Golf 8, il ne s'y serait pas pris autrement. Rien ne lui aura été épargné, ni le Covid, ni les retards liés à une techno défaillante, ni les polémiques. Mais à la fin 2020, après une année chaotique, la huitième génération de la compacte allemande est encore et toujours à sa place en Europe : la première.
Avec un quart de vente en moins en 2020, le marché automobile est revenu à son niveau de 1975 : 1,65 million de voitures écoulées. Une catastrophe ou l’opportunité d’une remise en question ?
Ça y est, c’est signé et acté : le constructeur anglais Ineos produira bien son 4x4 Grenadier sur le site mosellan de Hambach, ex-Smart. Une bonne nouvelle pour les 1 300 (sur 1 500) salariés de l’usine qui pourront continuer d'y travailler. Mais cette bonne nouvelle semble ternie par le doute sur les espérances de réussite de l’opération. À cause du modèle, pas vraiment dans l’air du temps, et de son patron, pas vraiment des plus convaincants.
Pourquoi, ni les radars, ni la sophistication de nos voitures ne parviennent plus à infléchir la courbe des tués ? Et si l’explication se nichait dans l’évolution de la société ?