Avec un quart de vente en moins en 2020, le marché automobile est revenu à son niveau de 1975 : 1,65 million de voitures écoulées. Une catastrophe ou l’opportunité d’une remise en question ?
Ça y est, c’est signé et acté : le constructeur anglais Ineos produira bien son 4x4 Grenadier sur le site mosellan de Hambach, ex-Smart. Une bonne nouvelle pour les 1 300 (sur 1 500) salariés de l’usine qui pourront continuer d'y travailler. Mais cette bonne nouvelle semble ternie par le doute sur les espérances de réussite de l’opération. À cause du modèle, pas vraiment dans l’air du temps, et de son patron, pas vraiment des plus convaincants.
Pourquoi, ni les radars, ni la sophistication de nos voitures ne parviennent plus à infléchir la courbe des tués ? Et si l’explication se nichait dans l’évolution de la société ?
Qui a gagné ? Qui, de PSA ou de FCA, sera réellement le patron de la nouvelle entité Stellantis qui naîtra le 4 janvier prochain. Les spécialistes s'étripent à coups d'alinéas et d'annexes du rapport de fusion de plus de 700 pages remis à l'Union Européenne pour entériner le mariage des deux constructeurs. Car le sort de quelques marques dépend évidemment de celui qui décidera de leur avenir. Et ce n'est pas forcément celui que les termes comptables désignent.
Contrairement à l'Allemagne, la France n’a pas su garder son industrie automobile dans ses frontières. En sortirons nous vraiment en montant en gamme ? Ou plutôt en renouant avec l’innovation ? Et comment ?
Elle devait condamner les SUV, mais elle ne concernera que de très rares autos étrangères. Au final, le fameux malus au poids n’aura que peu d’effet sur la filière automobile hexagonale qui, pourtant, n’en finit pas de s’en plaindre. Elle n’aura pas non plus d’effet positif sur l’environnement. Et pourtant les Verts s’en plaignent aussi.
Dans la marche forcée vers la voiture électrique, pouvoirs publics et constructeurs rivalisent de technicité, de normes et de standards. Mais qui se soucie du client confronté à ce capharnaüm technique ? Qui s’inquiète du mauvais buzz généré par les déconvenues qui en découlent ?
À la veille des élections américaines, qu’en est-il des promesses de Donald Trump en 2016 en matière d’automobile ? A-t-il réellement redressé cette industrie qui emploie 1 million de personnes ? Quelles sont ses relations avec les constructeurs. Réponses pour le moins nuancées.
La crise du Covid aura eu raison des résolutions de la convention citoyenne pour le climat. Pour épargner les hybrides rechargeables, on ne taxera pas le surpoids des voitures, seulement leur obésité.
Les 20 millions de personnes concernées par le couvre-feu en vigueur depuis samedi soir pourraient bien mieux circuler dans les prochains jours. Non parce qu’ils sont claquemurés chez eux dès 21 heures, mais en raison du protocole sanitaire mis en place par le ministère du Travail vendredi soir et qui instaure le télétravail sans vraiment le dire.