Batterie, crevaison, électronique, AdBlue : les pannes "star" 2022
Le Syndicat National des Sociétés d'Assistance a publié il y a peu son rapport annuel. Il en ressort que les interventions concernant l'automobile sont toujours plus nombreuses, et que les "pannes stars" sont batterie, crevaison, électronique, avec une forte augmentation des incidents AdBlue, et des VE un peu plus concernés que les VT...
Vous avez déjà dû appeler votre assureur et votre assistance pour un souci de batterie, de crevaison ou d'électronique ? Vous n'êtes pas le seul. C'est ce qui ressort du bilan annuel du SNSA (Syndicat National des Sociétés d'Assistance). Entre autres choses, car on y apprend aussi que les problèmes concernant l'additif antipollution aux NOx, l'AdBlue sont en augmentation, et que les voitures électriques (VE) ont en proportion un peu plus de pannes que les thermiques (sans connaître leur gravité toutefois).
D'ailleurs, les détails de ce rapport ne sont pas évoqués dans le communiqué publié la semaine par le SNSA. Mais l'on sourit (jaune ou pas) à l'évocation de certains chiffres ou informations.
Ainsi, pour les "assisteurs", ce sont 11 961 880 dossiers qui ont été traités en 2022, et dans le lot, l'automobile prend une place prépondérante, avec 7 452 200 dossiers, soit 62 % des interventions, en hausse de 2 % par rapport à 2021. Surprenant, quand on sait que dans le même temps, le parc automobile n'a pas évolué.
Faut-il y voir là l'influence du vieillissement de ce même parc, dont l'âge moyen atteint désormais les 11 ans ? À n’en pas douter, car il est une constante : le risque de panne augmente avec l'âge d'une auto, aussi bien entretenue soit-elle...
Les pannes de batterie et les crevaisons toujours les plus répandues
Et les pannes les plus fréquentes sont toujours les mêmes. En premier lieu, les batteries qui rendent l'âme, les crevaisons et les "problèmes électroniques" au sens large.
Ces trois problèmes ont été aggravés en 2022 par les chaleurs caniculaires répétées de l'été, qui les favorisent, selon le syndicat. On confirme.
De plus, les crevaisons ont entraîné davantage d'interventions en 2022, car les autos d'aujourd'hui abandonnent de plus en plus leur roue de secours, au bénéfice de la bombe anticrevaison et du gonfleur, qui ne sont d'aucune utilité en cas d'éclatement d'un pneu, lui-même favorisé par les températures caniculaires. CQFD.
Par contre, les assisteurs alertent aussi sur une forte augmentation des interventions pour un souci concernant le système AdBlue. Pas surprenant, quand on connaît les aléas expérimentés à ce niveau par les constructeurs de façon générale, et en particulier les modèles Peugeot, Citroën et DS équipés des moteurs BlueHDI, très répandus sur nos routes. Mais d'autres sont aussi concernés, et tous peuvent être sujets à la cristallisation de ce précieux liquide, par très basse température, ou quand la température du moteur ne monte pas assez (petits trajets à froid).
Enfin, sans donner de proportion, comme pour les autres chiffres d'ailleurs, le syndicat indique que la proportion d'intervention concernant les VE est "un peu plus élevée" que pour les véhicules thermiques.
Des pannes qui sont donc toujours malvenues, on le devine, mais qui risquent bien d'aller encore en augmentant, si le réchauffement climatique se poursuit, et on est bien partis pour.
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