Contrairement à Renault et Peugeot qui, en raison d'un succès en demi-teinte généré par l'arrivée des crossovers citadins, ont mis un terme à la commercialisation du Modus et de la 1007, Nissan persiste et signe en lançant en juillet 2013 la seconde génération de Note.
Pour cette cinquième de génération de Micra (code interne K14), Nissan a totalement changé de philosophie. Jusqu’ici plutôt cantonnée à la ville avec son petit gabarit, la Micra souhaite jouer dans la cour des grandes et venir titiller les ténors de la catégorie tels que les Volkswagen Polo, Peugeot 208, Ford Fiesta et bien sûr Renault Clio.
Le X-TRail est le SUV "familial" de Nissan. Il est donc plus imposant et situé dans la gamme au-dessus du best-seller Qashqai (26 cm plus long), dont il tient lieu de version 7 places depuis la disparition du Qashqai +2. À la sortie de la première génération, en 2001, le X-Trail se positionnait plutôt comme un 4x4 pur et dur, aux capacités de franchissement pas ridicules.
Le Nissan Qashqai fait partie des précurseurs dans la catégorie nouvelle des "crossovers", ces engins à la croisée des chemins entre deux catégories de véhicules. Ainsi, la première génération, sortie en 2007, mêlait berline et 4x4, sans en avoir, dans la majorité des cas, les 4 roues motrices.
La première génération de Nissan Micra date de 1982 (1983 pour l'Europe). Oui, cela fait donc déjà presque 32 ans que la citadine japonaise sillonne nos routes. La génération sur laquelle nous allons nous pencher, la quatrième, a quant à elle fait son apparition en toute fin d'année 2010. La "K13" comme la surnomment ses fans, a quelque peu abandonné le style atypique de la 3e génération, pour revenir à un design plus consensuel, que d'aucuns qualifient de fade… Elle abandonne également la motorisation diesel (du moins en Europe, on la trouve encore en Inde par exemple), pour ne se doter que d'un moteur essence 3 cylindres 1.2, en deux niveaux de puissance, 80 ch et 98 ch, ce dernier bénéficiant d'un compresseur volumétrique. L'absence de diesel semble toutefois la handicaper un peu dans l'hexagone, où ses ventes n'ont pas décollé, et sont restées très décevantes. Un peu plus grande que sa devancière (3,78 m contre 3,73 m), elle reste une "petite" citadine polyvalente, presque 30 cm plus courte qu'une Renault Clio. De la place comptée, cependant bien utilisée avec une bonne habitabilité et un volume de coffre correct. Ses autres qualités sont un confort appréciable, une maniabilité exemplaire et une fiabilité presque sans faute, qui compensent une finition légère (du mieux au restylage) et une insonorisation perfectible. Dernier point fort, des prix en occasion très amicaux.
C'est grâce au Nissan Qashqai que la catégorie des Crossover compact a littéralement explosé. Avant lui, cette "nouvelle" catégorie de véhicule n'avait pour seuls représentants que le Honda HR-V ou le Subaru Forester.En mélangeant les genres (berline compacte, 4x4, monospace compact), le Qashqai s'est taillé la part du lion, avant l'arrivée plus tardive de sérieux concurrents, comme le Peugeot 3008, le dernier Kia Sportage, ou encore le Volkswagen Tiguan. Le Nissan existe en 4 roues motrices ou 2 roues motrices et c'est cette dernière déclinaison qui a les faveurs du public, car plus abordable. Une répartition logique vu l'utilisation qu'en font la plupart des propriétaires, à savoir strictement routière.Son succès se retrouve en seconde main. Il faut dire que ses prestaions sont convaincantes, et surtout son prix extrêmement attractif. C'est une vraie star qui trouve assez facilement preneur. On le trouve majoritairement en diesel. Des blocs d'origine Renault, efficaces et sobre, mais qui pour certains ont connu quelques soucis épars.La fiabilité globale du Qashqai peut d'ailleurs être considérée comme bonne, même si quelques incidents et rappels ont émaillé sa carrière. Les versions plus récentes, restylées ou +2, échappent d'ailleurs à certains aléas. En tous les cas, le crossover japonais reste un très bon choix en seconde main, si l'on n'oublie pas de négocier les prix.
La Nissan Almera, deuxième du nom, n'a jamais fait partie des stars du marché, et sa carrière a été pour le moins discrète. La faute à une esthétique pour le moins fade et à un manque d'image flagrant, qui lui ont valu de ne pas faire le poids face aux divas des compactes qu'étaient à l'époque la Peugeot 307, la Renault Mégane, ou encore la VW Golf ou l'Opel Astra. Il faut aussi reconnaître que ses prestations, si elles n'avaient rien de ridicules, n'étaient pas foncièrement à la hauteur. Les gros points forts de l'Almera étaient le niveau d'équipement fourni dès la version de base, et la tenue de route, qui n'appelait aucun reproche. Pour le reste, confort, insonorisation, et surtout, finition, elle était un cran en dessous. La fiabilité a connu quant à elle des soubresauts, surtout en diesel, mais reste de bon niveau. Par contre les prix en occasion sont carrément bradés.
La Nissan Primera, troisième du nom, n'a jamais fait partie des stars du marché, et sa carrière a été pour le moins discrète. La faute à une esthétique assez controversée et à un manque d'image flagrant, qui lui ont valu de ne pas faire le poids face aux divas des familiales qu'étaient à l'époque la Laguna, la 406, la Passat, et même l'A4 ou la Série 3. Il faut aussi reconnaître que ses prestations, si elles n'avaient rien de ridicules, n'étaient pas foncièrement à la hauteur. Les gros points forts de la Primera étaient le niveau d'équipement (elle fut une des premières à inaugurer la caméra de recul…), et la tenue de route, qui n'appelait aucun reproche. Pour le reste, confort, insonorisation, ergonomie des fonctions de radio et de clim', et surtout, finition, elle était un cran en dessous. La fiabilité a connu quant à elle des soubresauts, surtout en diesel, mais reste de bon niveau.