Il y a exactement une semaine, c’était stupeur et tremblement dans une Allemagne qui se réveillait de son week-end avec son fleuron Daimler devenu chinois. Une opération rondement menée par un certain Li Shufu, fondateur et président du chinois Geely, ambitieux et stratège qui par un montage savant s’était constitué une participation de 7,5 milliards dans Daimler. Synonyme d’actionnariat majoritaire. Un si beau coup qu’il faut maintenant rassurer…
Le milliardaire chinois Li Shufu, qui est aussi le président de Geely, a donc amassé discrètement une participation de 9,69 % dans Daimler, devenant ainsi le premier actionnaire de l’enseigne qui est aussi une icône en Allemagne. Si, dans un premier temps, Berlin n’a pas vu le coup venir, dans un second temps, le gouvernement d’outre-Rhin tente de recouvrer ses esprits. Mais le Chinois poursuit sa manœuvre, avec, pour conséquence collatérale, Volvo…
La rumeur de fin d'année dernière annonçant la montée au capital de Geely chez Daimler (Mercedes) se précise. La presse allemande annonce que le géant chinois, déjà propriétaire de Volvo, aurait en ligne de mire le rachat de parts pour devenir le plus gros actionnaire de Mercedes, rien que cela.
Li Shufu est un nom qui ne vous dit probablement rien, mais ce milliardaire chinois semble pourtant vouloir se prendre pour un Matthias Müller à la chinoise. Le riche homme d'affaires asiatique effectue des rachats à tour de bras, à tel point que Geely se rapproche du groupe Volkswagen dans la philosophie.
Le gouvernement chinois avait déjà encouragé ses grandes entreprises à racheter des entreprises et des parts de marché à tour de bras dans le monde pour accroître la présence de la Chine à l'international. Une consigne entendue par Geely, propriétaire de Volvo, qui s'apprêterait à devenir l'un des plus importants actionnaires de Mercedes.
Geely, le géant chinois, propriétaire de Volvo, est en pleine période de rachats. Après Lotus et Proton, voilà que l'industriel a mis la main sur un certain Terrafugia, une start-up américaine qui travaille depuis une dizaine d'années sur un prototype de voiture volante. Geely amène les finances et aussi l'intention de mettre sur les routes l'engin dès 2019.
En 2010, le chinois Geely avait fait une très belle prise avec le rachat de Volvo. Aujourd'hui, Geely annonce une montée au capital en tant qu'actionnaire majoritaire chez Proton, mais aussi et surtout chez Lotus. La marque anglaise sort ainsi de l'incertitude et c'est plutôt une bonne nouvelle avec Geely.
Le rachat d’Opel par PSA a peut-être ouvert la voie à d’autres fusions ou absorptions dans le monde de l’automobile. Parce que certains constructeurs sont plus fragiles que d’autres. Parce qu’après deux années de bons bénéfices, certains disposent du cash suffisant pour en racheter d’autres. Et parce que l’avenir et les nouvelles mobilités plaident pour une concentration des marques.
Le constructeur malaisien Proton a une gamme désuète et des dettes, mais il a aussi des usines qui sont autant d’opportunités pour inonder le marché de l’Asie du Sud Est, pour qui pourrait y produire ses voitures. De quoi séduire un partenaire étranger stratégique pour se revitaliser. C’est la proposition lancée par Proton qui cherche donc une fusion ou à tout le moins des atomes crochus. Deux candidats sérieux ont été identifiés. Mais il y a aussi des outsiders.
Le groupe chinois Geely, qui possède Volvo, annonce le lancement de Lynk & Co, une marque automobile 100% high tech et connectée. Au programme : une nouvelle façon de vendre et des usages inédits. Le premier modèle, un SUV compact à motorisation hybride, arrivera en Europe en 2018.