Pour une fois, Johann Zarco n’a pas tenu la vedette dans le team Tech3. Sur ses terres du Sachsenring, Jonas Folger a pris le rôle de leader et le Français ne s’en est guère offusqué. Neuvième à l’arrivée, ses premières pensées vont à son équipier qu’il a chaleureusement félicité pour sa seconde place.
André Lecondé
Lui écrireMarc Marquez était arrivé sur le Sachsenring avec l’intention de refaire ses onze points de retard au championnat afin de profiter de la trêve estivale avec le costume de leader de la course au titre. Une mission qu’il a remarquablement accomplie sur un terrain qu’il a dominé pour la huitième fois consécutive. Un exploit que lui a contesté jusqu’au bout un Jonas Folger transcendé par l’air du pays et à qui revient la gloire au lieu de la victoire.
En difficulté mais optimiste quant à son potentiel vendredi, Loris Baz a fait le boulot lors des qualifications du samedi pour s’inscrire à une honorable quatorzième position sur la grille de départ. Au vu du déroulé des événements, celui qui pointe comme le meilleur des deux Français en lice dans ce Grand Prix d’Allemagne ne dirait pas non à un peu de pluie pour la course de dimanche…
Si les choses avaient bien tourné à Assen lors des qualifications qui lui avaient donné la pole position, les mêmes ont viré à l’aigre sur un Sachsenring qu’il arpentera pour le Grand Prix d’Allemagne à partir de sa dix-neuvième place. Une journée ratée donc, que Johann Zarco explique ainsi…
Le Grand Prix d’Allemagne est loin de celui des Pays-Bas pour un Valentino Rossi qui était sorti victorieux à Assen. Sur le Sachsenring, tout est remis en question et la superbe batave vue sous la pluie s’est évaporée en Basse-Saxe. Il faut donc faire le dos rond et avancer dans l’adversité. Ce que fait très bien le Doctor.
Et de huit ! Entre Marc Márquez et le Sachsenring, il y a comme une relation particulière. Qui s’est vérifiée lors de qualifications de MotoGP passées sous la pluie. Une échéance enlevée par Marc Márquez qui en est à sa huitième position de pointe consécutive sur ce terrain. Il a aussi montré ses muscles à Viñales lors d’une passe d’armes sur la piste avec Viñales. La tension monte entre les prétendants au titre. Danilo Petrucci est heureusement second et sait détendre l’atmosphère. Dani Pedrosa complète la première ligne.
Au mois de mai dernier on apprenait le départ, avec effet immédiat, de celui qui était à la tête du directoire de Volkswagen en France. Jacques Rivoal quittait ainsi ses fonctions de président. À la tête de VW France depuis 2013, on pensait alors qu’il payait le scandale des logiciels truqués sur les moteurs diesels du groupe. En fait, pas du tout.
Juin est arrivé à sa fin et Juillet vient de débuter. C’est le mois qui annonce les vacances d’été mais cette année, c’est aussi l'entrer en vigueur de nouveaux PV. Vignettes Crit’Air et nouvelles plaques d’immatriculation, voilà deux sujets qui sont, maintenant, à prendre très au sérieux…
C’est à une très modeste vingt-deuxième place que Loris Baz a terminé sa première journée du Grand Prix d’Allemagne au Sachsenring. Pas de quoi pavoiser, donc, pour celui dont on dit que le guidon serait menacé par Tito Rabat en vue de 2018. Treizième sous la pluie de l’après-midi, le second Français du plateau a néanmoins montré que si les éléments s’en mêlaient, il pourrait jouer les troubles fêtes…
Andrea Dovizioso persiste et signe ! L’officiel Ducati a le vent en poupe, un courant ascendant qui l’a porté jusqu’aux commandes du championnat du monde depuis la semaine dernière, à Assen. Sur e tracé au nouveau bitume du Sachsenring, et par des conditions automnales, DesmoDovi a signé la première référence de ce Grand Prix d’Allemagne.