Après avoir roulé tout l'été voilà l'ustensile idoine pour ne pas se trouver fort dépourvu une fois la bise venue. Un joli cube de cinq kilos qui constitue un vrai concentré d'énergie et un condensé d'ingéniosités susceptible de devenir le compagnon indispensable pour affronter les premiers frimas.
André Lecondé
Lui écrireAvec déjà neuf victoires et vingt trois podiums dans cette saison 125 qui n'est pas encore à son terme, ce n'est rien de dire que le team d'Aspar Matinez domine son sujet. Avec un titre suprême qui se profile à la fin de cette semaine en Australie en guise de cerise sur le gâteau.
Voilà un sympathique couvre-chef qui nous vient de chez Suomy. Jamais à cours de graphismes originaux, l'enseigne transalpine de casques donne dans le style coquin façon vintage, à la manière des bombardiers de la seconde guerre mondiale, en leur temps toujours prolixes en messages sur le fuselage.
L'œuvre est dépouillée, du genre intemporel, d'un style vintage que l'on appelait aussi « basic » au siècle dernier. C'est R. M Racing qui l'a badgé sous la baguette d'Oscar Rumi. Ce sorcier de la mécanique Honda a ainsi inscrit le blason ailé dans un mouvement qui prend son élan, et que Ducati avec ses Paul Smart et Triumph avec le retour du Scrambler accélérent.
Certes, la bataille entre Loris Capirossi et Valentino Rossi a été dantesque, les deux hommes se félicitant d'ailleurs de leur arsouille, mutuellement qualifiée de virile mais correcte. Pour mieux tomber dans les bras de l'un et de l'autre à l'arrivée, un grand moment de sport et un coup de projecteur on ne peut plus positif donné sur notre sport.
Non, les pilotes Yamaha de Moto GP ne sont pas des androïdes venus d'ailleurs. Ce sont bien des pilotes de notre environnement naturel, à quand bien même leurs extraordinaires facultés à piloter laissent-elles planer le doute sur un développement génétique singulier pour le commun des mortels.
Primée pour son style et virtuellement adoubée par la plèbe ducatiste, l'Hypermotard pousuit son chemin vers les concessions. Voilà qu'en plus de s'exhiber pour le plaisir des yeux, elle arpente maintenant les chemins et les départementales avec ses aînées. L'occasion d'apprécier son gabarit et de juger en dynamique son style.
Pour ceux qui, entre boire ou conduire, ont du mal à choisir, voici un ustensile qui justifie l'adage « qu'importe le flacon pourvu que l'on est l'ivresse. » Une belle casquette pour s'en prendre une en plomb après s'en être donné dans le casque. Certains l'ont rêvé, aux Etats Unis, ils l'ont fait.
Encore un coup pour rien pour notre Randy national, sauf que cette fois, il n'y est pas pour grand-chose. Qualifié septième au cumul de ses chronos, il partait enfin d'une bonne position pour faire une belle course. Las !
Il était pour ainsi dire passé à côté de la première manche. La faute à un mauvais choix de pneumatiques qui lui avait fait subir la loi de son propre équipier Muggeridge, avant de sortir de la piste et terminer à une pâle neuvième place.