Ca faisait bien longtemps que l'on n'avait pas vu Carlos Checa à pareille fête. Précédemment dans l'ombre de Biaggi puis de Capirossi, il avait bien failli définitivement passer à la trappe du Moto GP avant de se refaire une santé éclatante chez Tech'3. Pour qui, il a couru pour rien, pour se relancer.
André Lecondé
Lui écrireJorge Lorenzo, sur ses terres, a littéralement assommé la concurrence lors de cette première séance qualif à Jerez. En mettant pas loin de la seconde dans la vue de son premier poursuivant, il vient d'un coup d'un seul calmer les velléités de ses adversaires déclarés dans la course au titre.
Lors du dernier Grand Prix au Qatar, les deux parties avaient été malheureuses. Un souci technique bénin mais aux graves conséquences pour Pasini, et un « loup » sur la KTM, dominée tant et plus par la maison Piaggio. Un « loup » débusqué du côté de Matighoffen comme un choix de carbus défectueux, et aussitôt remplacé, par les séries de l'an dernier.
Les Espagnols, ont, ce soir de quoi être comblés. Trois de leur compatriote occupent en effet les trois premières places de la grille virtuelle de la catégorie reine. Pour leur Grand Prix national, ils pouvaient difficilement espérer mieux.
Le cri d'alarme de King Kenny aura fait des ravages. Les inquiétudes de l'emblématique Roberts sur le mode de gestion du Moto GP, aux commandes de son team éponyme qui fait courir son fils, auront ainsi forcé les décideurs de la discipline à réunir des Etats Généraux le 12 avril.
Voilà un cap passer par un Capirossi qui fait de lui un des pilotes les plus capé du plateau Moto GP. « CapiTrex » va valider, Dimanche, sur le circuit de Jerez, son 250ème Grand Prix. Une série commencée il y a dix sept ans et ponctuée par trois titres mondiaux ; deux en 125 et un en 250.
L'affaire semblait entendue. Après sa chute au Qatar ayant entraîné une maligne blessure à un doigt de sa main droite imposant une intervention chirurgicale délicate, Aoyama s'était résolu à écouter l'avis de ses médecins qui le déconseillaient de reprendre la piste avant une pleine consolidation du membre blessé.
Etonnante et un zeste dérangeante cette pub dénichée ICI de Royal Enfield, qui, sans fioritures nous sert sa conception de l'émancipation. Ceci dit, l'approche sublime véritablement le lien du motard avec sa machine, et démontre on ne peut mieux qu'entrer dans le landernau de la moto ne se résume pas chevaucher une pièce mécanique, mais plutôt assumer une philosophie.
Lorsque l'on a acquis une certaine aura, on peut se permettre de décliner son nom et sa réputation sous d'autres cieux. Champion des produits dérivés, titre que lorgne par ailleurs Ducati avec avidité, Harley Davidson se fait aussi son beurre ailleurs que sur ses brêles.
Du 31 mars au 1er Avril prochain, le mondial Superbike reviendra sur le tracé où, il y a vingt ans, tout a commencé. Le circuit de Donington, troisième rendez vous de la saison 2007, a en effet été, il y a deux décennies, le premier meeting de la discipline.