Moto GP: Jerez D.1: Checa, le métier qui parle
Ca faisait bien longtemps que l'on n'avait pas vu Carlos Checa à pareille fête. Précédemment dans l'ombre de Biaggi puis de Capirossi, il avait bien failli définitivement passer à la trappe du Moto GP avant de se refaire une santé éclatante chez Tech'3. Pour qui, il a couru pour rien, pour se relancer.
Pari gagné, le voilà chez LCR cette saison avec une RC212V en Michelin. Certes pas une des dernières générations avec les évolutions dernier cri. Mais contrairement à d'autre, il ne s'en plaint guère. Il bosse et fait parler son métier.
Une expérience qui lui fait dire qu'effectivement, Honda a un retard moteur par rapport à Ducati. Accélération et V.Max sont les deux mamelles de la course réussie, or, il en manque encore. Mais il relativise aussitôt ; si c'est gênant, ce n'est pas non plus tout à fait rédhibitoire. Pour compenser, il se focalise sur une partie cycle d'ont il recherche toujours la plus grande vivacité dans les changements d'angle et la meilleure stabilité au freinage.
En tête aujourd'hui Checa ne se berce pas d'illusions pour les qualifs de demain. Son team n'a pas le potentiel pour jouer la pole et il prédit qu'il connaîtra des soucis avec son pneu arrière. En revanche, pour la course de Dimanche, il pense avoir mis le doigt sur un bon set up qui pourrait bien l'aider à jouer les troubles fêtes.
Checa ? Un pilote, dans le bon sens du terme.
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