Ce samedi 17 février était le jour du 25e anniversaire d’un Marc Márquez six fois Champion du Monde. Une fête que l’officiel Honda n’a pas gâchée en prenant le meilleur chrono du nouveau tracé de Buriram, en Thaïlande. Seul sous la barre des 1’30 au tour, le tenant du titre a montré sa force sur une Honda déjà prête en découdre pour une saison 2018 qui s’annonce sous les meilleurs auspices pour le HRC…
André Lecondé
Lui écrireDans la circulation automobile en général et sur les autoroutes en particulier, vous avez des bouchons. Une congestion du trafic qui ralentit son flux. La plupart du temps, il a pour origine une trop grande affluence sur un axe saturé, des travaux en cours qui coupent le rythme, ou des mouvements sociaux qui s’approprient les lieux et les usagers pour faire caisse de résonance à leurs revendications. Mais il y a aussi le « bouchon mobile ». Une particularité mise en place par… les forces de l’ordre.
Nous avons eu la neige qui gelé le trafic routier, puis les agriculteurs ont pris le relais pour perturber le sillon de la circulation. Depuis ce matin, dans certaines agglomérations et autour des aéroports, c’est au tour des chauffeurs VTC d’arrêter la course du trajet d’un automobiliste lambda dont la vie n’est décidément pas un long fleuve tranquille.
Sur un site de Buriram en Thaïlande chauffé à 35° et doté d’une piste portée à 50°, il est facile d’y subir un coup de chaud. C’est ce qui semble être arrivé à Maverick Viñales, fort mécontent de sa première journée de test avec une Yamaha qu’il n’a pu déposer qu’à la onzième place. Les problèmes rencontrés l’ont d’autant plus excédé qu’ils avaient comme un air de déjà-vu lors d’une saison 2017 qu’il veut oublier !
L’intersaison ce sont des tests essentiels pour préparer une campagne que l’on espère faite de succès. Actuellement, les MotoGP sont en Thaïlande, mais on travaille aussi ailleurs et pour d’autres causes. Ainsi du côté d’Almeria, en Espagne, où Alexis Masbou s’est employé avec ses deux équipiers à mettre au point la machine de l'équipe Moto Ain.
Une nouvelle fois, l’expertise faite après une journée de test différait entre les pilotes équipés de Yamaha. Si les officiels Rossi et Viñales s’inquiétaient du niveau insatisfaisant de l’électronique face à la concurrence, se faisant même déjà du mouron pour l’ouverture de la saison, chez Johann Zarco, on affichait sa confiance et sa sérénité. De nouveau avec le châssis 2016, le Français se contentait d’un douzième chrono au terme de le premièr des trois jours d’essai en Thaïlande, promis pour être physiquement éprouvants.
Le vice-champion du monde Andrea Dovizioso continue à être le cauchemar du tenant du titre Marc Márquez. Sur le tracé de Buriram que le MotoGP découvre à l’occasion de trois jours de tests, l’officiel Ducati a une fois de plus tenu tête à son homologue de chez Honda. À ceci près que l’Italien qui a fait toute la saison dernière avec un carénage traditionnel a essayé un nouvel opus aérodynamique inédit. Sur lequel il y a encore beaucoup à faire avant de l’adouber…
La Thaïlande fait à présent partie des contrées arpentées par le MotoGP. L’élite des Grands Prix a ainsi fait son baptême dans ce nouveau pays inscrit à son calendrier en limant un tracé de Buriram qui s’offre pour trois jours de tests. L’occasion de poursuivre les travaux de l’intersaison et cette entame a confirmé la tendance vue en Malaisie quelques semaines plus tôt. Soit des Honda en grande forme avec des Ducati lancées à leur poursuite tandis que les Yamaha inquiètent…
Uber a déboulé dans le monde économique en réussissant à monétiser ce qui était il n’y a pas si longtemps un service gratuit que se rendaient les particuliers. Mais en rationalisant une certaine idée du transport de la personne grâce aux moyens techniques de la connexion, son ombre s’est étendue rapidement au point que son modèle est à présent un qualificatif. L’ubérisation est née et cela ressemble beaucoup à Ubu roi. La preuve avec les derniers résultats comptables d’une entreprise aux pertes colossales. Mais qui est toujours là.
Se faire arrêter par les gendarmes n’est jamais de bon augure, mais en Dordogne, ce sera un vrai plaisir. Et pour cause : l’interception aura pour but de vous féliciter et de repartir avec un bon d’essence de 50 euros. Une initiative conjointe de la gendarmerie de la préfecture et de France Bleu Périgord, qui se sont dits qu’il n’y avait pas que la sanction dans la sécurité routière.