Après le déconfinement, les prix des carburants augmentent
Les prix dans les stations sont repartis à la hausse. Mais les tarifs des carburants restent bien plus bas qu'au début de la crise.
Ces derniers jours, vous êtes peut-être passés en station pour la première fois depuis mars et la mise en place du confinement. Et si vous n'êtes pas de mauvaise foi, vous avez constaté une belle dégringolade des prix.
La paralysie de l'économie mondiale par le coronavirus a fait chuter les cours du Brent, référence pour l'Europe. Dès janvier, les cours du pétrole ont baissé. La chute s'est accélérée en mars avec la mise en place du confinement en Europe. Le baril de Brent était à près de 70 $ en début d'année, il est passé sous les 20 $ début avril.
Les prix des carburants ont donc chuté. Le 10 janvier, le gazole coûtait en moyenne dans l'Hexagone 1,49 €. Au 15 avril, c'était 1,16 €, soit 33 centimes de moins par litre. Sur un plein de 50 litres, cela fait une différence de 16,50 €.
Évidemment, difficile de profiter de cette embellie pendant le confinement, où la voiture devait servir le moins possible. Et depuis deux semaines, le déconfinement impose de rester dans un rayon de 100 km, ce qui permet quand même de rouler pour le plaisir avec des pleins bien moins onéreux !
Toutefois, la chute des prix dans les stations est finie. Cette fois, les tarifs commencent à repartir à la hausse. Au cours de la dernière semaine, le gazole a repris 1,9 centime par litre, soit 1,1768 €. De son côté, le sans-plomb 95 E10 a pris 2,6 centimes, à 1,2486 €.
On peut pester en se disant que l'essence n'est pas chère quand on n'en a pas besoin et réaugmente quand on retourne dans les stations ! La raison est à nouveau le pétrole. Après être tombé sous les 15 $ fin avril, le Brent augmente à nouveau doucement mais sûrement. Il est repassé au-dessus de la barre des 30 $. C'est logique, cela fait suite à la reprise de l'économie, avec la levée des mesures de confinement. Il y a forcément un jeu d'offre et de demande, d'autant que l'Arabie Saoudite tente de limiter sa production pour aider à la relance des cours.
On peut quand même voir le verre à moitié plein : les prix des carburants restent bas, bien en dessous des niveaux du Nouvel An.
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