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Alfa Romeo Brera 2.2 JTS vs Mercedes-Benz CLK 200K, du style et de la douceur, dès 4 000 €

Du style, de la douceur et du confort, telles sont les qualités majeures de ces coupés permettant de rouler différemment à moindre coût. Mais entre la superbe Alfa et l’homogène Mercedes, que choisir ?

Alfa Romeo Brera 2.2 JTS vs Mercedes-Benz CLK 200K, du style et de la douceur, dès 4 000 €

Les forces en présence

Malgré ses proportions étranges, l'Alfa Romeo Brera séduit par sa ligne spectaculaire.
Malgré ses proportions étranges, l'Alfa Romeo Brera séduit par sa ligne spectaculaire.

Alfa Romeo Brera 2.2 JTS (2005 - 2009) : coupé, 4 places, 4 cylindres en ligne, 2,2 l atmo, 185 ch, 1 470 kg, 222 km/h, à partir de 5 500 €.

Mercedes-Benz a réussi l'intégration d'une ceinture de caisse cintrée avec sa CLK C209, lancée en 2002. Son Cx est remarquable : 0.28.
Mercedes-Benz a réussi l'intégration d'une ceinture de caisse cintrée avec sa CLK C209, lancée en 2002. Son Cx est remarquable : 0.28.

Mercedes-Benz CLK 200 (2002 – 2008) : coupé, 4 places, 4 cylindres en ligne, 1,8 l compresseur, 163-170 ch, 1 465 kg, 230-237 km/h, à partir de 4 000 €.

 

                                           

L’offre en matière de coupés abonde dans la première décennie du troisième millénaire. A l’époque, on est moins obsédé par la sécurité qu’aujourd’hui. Aussi les SUV sont-ils encore très marginaux, et, si on souhaite une auto différente pour rouler au quotidien, on opte pour un coupé à la motorisation raisonnable.

Alfa Romeo propose sa sculpturale Brera, abordable et pas trop gourmande avec le moteur 2,2 l JTS de 185 ch, alors qu’outre-Rhin, la Mercedes-Benz CLK 200K, moins spectaculaire, offre plus de place à bord. Deux possibilités valables et rationnelles pour les esthètes du quotidien qui sont près de leurs sous (il y en a).

 

 

Présentation : spectacle ou espace

Le museau fin orné de six projecteurs de l'Alfa Brera, ici fin 2005, n'a pas pris une ride. Sacré Giugiaro !
Le museau fin orné de six projecteurs de l'Alfa Brera, ici fin 2005, n'a pas pris une ride. Sacré Giugiaro !

En 2005, au salon de Francfort, surprise. Alfa Romeo présente le coupé Brera, transposition très fidèle dans la production en série du concept éponyme présenté par Giugiaro à Genève en mars 2002. Mais la fidélité n’est qu’esthétique. Techniquement, la Brera de série perd le V8 Maserati du show-car puisqu’en réalité, il s’agit d’une variante basse de la berline 159 lancée quelques mois auparavant.  

Fiat, propriétaire d’Alfa, et General Motors s’étant rapprochés en 2000, la marque milanaise peut accéder à la très évoluée plate-forme Premium de l’américain, qui devait aussi être utilisée par Saab. Malheureusement le suédois, qui avait réussi à conserver une certaine indépendance, l'a rejetée, de sorte qu’Alfa est la seule firme à l’utiliser, sur la Brera ainsi que sur la 159. Très rigide, cette base reçoit des trains roulants raffinés, associant une double triangulation à l’avant à un essieu multibras à l’arrière.

Les places arrière de l'Alfa Romeo Brera, vraiment étriquées, ne conviendront qu'à des enfants en bas âge.
Les places arrière de l'Alfa Romeo Brera, vraiment étriquées, ne conviendront qu'à des enfants en bas âge.

Fait plus contestable, la Brera reprend aussi des bases mécaniques GM en essence, dont un 4-cylindres 2,2 l à injection directe de 185 ch d’origine Opel. Néanmoins, malgré un poids élevé de 1 470 kg, induit par la structure de la voiture, les performances sont intéressantes : 222 km/h en pointe, pour un 0 à 100 km/h effectué en 8,6 s. il s'associe à une boîte 6, manuelle ou robotisée Selespeed. Autre conséquence de la plateforme sophistiquée et cantonnée à Alfa : les prix sont élevés : 34 000 € (soit 42 700 € actuels selon l’Insee) pour une 2,2 l JTS Distinctive, dotée de la clim auto bizone, du radar de recul ou encore des jantes alu de 16.

Pour 2 100 € supplémentaires, la Selective Sky View apporte la sellerie cuir, le toit panoramique ainsi que les capteurs de pluie et de luminosité, en plus des jantes de 17. Le GPS reste une option, tout comme les sièges électriques. Jugée pas assez sportive et très onéreuse, la Brera peine à trouver son public, malgré sa ligne sexy. En 2008, Alfa propose une actualisation judicieuse : grâce notamment à des tourelles d’amortisseur et des étriers de frein désormais en aluminium ainsi que des barres antiroulis creuses, l’auto s’allège de 40 kg. Mais, cela ne fait pas de la Brera un succès commercial. Le 2,2 l disparaît en 2009, remplacé progressivement par le TBi 1,7 l.

Les projecteurs en cacahuètes de la Mercedes CLK, ici en 2002, datent quelque peu la voiture.
Les projecteurs en cacahuètes de la Mercedes CLK, ici en 2002, datent quelque peu la voiture.

La tradition des coupés de taille moyenne remonte à très loin chez Mercedes, et contrairement à ce qu’il s’est passé chez Alfa, n’a jamais connu d’interruption. Ces coupés « d’entrée de gamme » se dénomment CLK depuis 1997, et entrent dans une deuxième génération fin 2002, Pour celle-ci, Mercedes a réalisé un estimable travail de design.

La seconde CLK (type C209) arbore une ceinture de caisse cintrée vers le haut, alliée à de bonnes proportions : ainsi, non seulement elle concilie originalité et élégance, tout en ne ressemblant en rien à la berline Classe C W203 dont elle dérive. Elle en conserve bien évidemment les trains roulants peaufinés (trois bras par roue à l'avant, essieu multibras arrière) ainsi que la direction à crémaillère, alors une nouveauté pour Mercedes, auparavant fidèle au boîtier à billes. Sous le capot, le choix de moteurs est très large.

Les places arrière de la Mercedes CLK C209 se révèlent bien plus logeables que celles de l'Alfa Brera.
Les places arrière de la Mercedes CLK C209 se révèlent bien plus logeables que celles de l'Alfa Brera.

En en entrée de gamme, on trouve un 1,8 l à injection directe suralimenté par compresseur. Développant 163 ch, il emmène les 1 465 kg de la Mercedes à 230 km/h, tout en lui faisant franchir les 100 km/h en 9,3 s. Suffisant. Il s'associe au choix à une boîte 6 manuelle ou une automatique 5G-Tronic, en option. En 2002, le coupé CLK 200K se décline en deux versions, Avantgarde et Elégance, affichées au même prix : 36 950 €, soit 50 000 € actuels selon l’Insee. La clim auto bizone, les quatre vitres électriques, l’ESP, le régulateur de vitesse et les jantes en alliage sont de série sur les deux variantes, mais guère plus.

Forte d’une gamme très complète, la Mercedes remporte un certain succès, soutenu par l’évolution dont elle bénéficie en 2005. Outre un léger remaniement cosmétique, l’allemande voit son bloc 1,8 l à compresseur gagner en puissance : 170 ch désormais, mais en 2006 seulement. En 2008, la CLK termine sa carrière, remplacée par la Classe E Coupé... qui dérive de la Classe C W204.

 

Fiabilité/entretien : fidèles à leurs réputations…

Le moteur d'origine Opel équipant l'Alfa Romeo Brera 2.2 JTS souffre de soucis de distribution. A surveiller avant achat.
Le moteur d'origine Opel équipant l'Alfa Romeo Brera 2.2 JTS souffre de soucis de distribution. A surveiller avant achat.

S'il est fondamentalement, le bloc d'origine Opel animant l’Alfa Romeo Brera 2.2 JTS souffre malheureusement de soucis de tendeurs de chaîne de distribution avant 80 000 km. Les capteurs d’injection font aussi des leurs, entrainant des allumages de témoins. Plus grave, les roulements de boîte (une unité GM M32) sont parfois trop faibles : des kits de réparation existent, qui peuvent éviter d’avoir à changer toute la transmission, tandis que des vidanges régulières (tous les 60 000 km) limitent grandement les ennuis : on peut alors passer les 200 000 km sans encombre. Si un sifflement se manifeste quand on a enclenché la 6è, attention !

La Brera a aussi souffert de sa crémaillère de direction, qui a normalement fait l’objet d’une prise en charge par le réseau, ainsi que de réglages de suspension entrainant une usure accélérée des pneus. Notons enfin dans l'habitacle des bugs électroniques, plus agaçants qu'autre chose. Cela dit, bien entretenue, l’Alfa encaisse de gros kilométrages sans vieillir visuellement.

Pas de faiblesse particulière sur le moteur 1.8 de la Mercedes CLK 200, non plus que sur les boîte si les vidanges sont régulières.
Pas de faiblesse particulière sur le moteur 1.8 de la Mercedes CLK 200, non plus que sur les boîte si les vidanges sont régulières.

Pour sa part, la Mercedes se montre nettement plus sereine à l’usage. Elle profite en effet des enseignements acquis avec la Classe C dont elle dérive, très capricieuse en début de carrière. Le moteur se révèle très robuste tout comme les boîtes de vitesses, à condition que tout ce petit monde ait été vidangé à temps.

Avec le temps, certaines durits liées au compresseur sèchent, entrainant des dysfonctionnements, à l’instar de capteurs défectueux. Pour sa part, la suspension avant fatigue parfois prématurément, du côté des semelles d’amortisseurs. Dans l’habitacle, quelques bugs électriques se manifestent de temps à autres. Sans gravité.

Avantage : Mercedes. Bénéficiant des enseignements de la Classe C, la CLK propose une belle fiabilité, contrairement à l’Alfa qui a souffert de nombreux pépins, notamment en début de carrière.

 

Vie à bord : inversion de valeurs

Très belle présentation dans l'Alfa Romeo Brera, dont l'habitacle affiche une finition de qualité. Ici, une version à boîte robotisée Selespeed, assez peu convaincante.
Très belle présentation dans l'Alfa Romeo Brera, dont l'habitacle affiche une finition de qualité. Ici, une version à boîte robotisée Selespeed, assez peu convaincante.

A bord de la Brera, on apprécie la belle finition : plastiques de qualité, aluminium valorisant sur la console centrale, assemblage plutôt rigoureux. Alfa a consenti de gros efforts et cela se voit ! L’équipement, plutôt complet, inclut une très agréable sellerie en cuir sur la finition Sélective, les sièges procurant par ailleurs un confort certain. Cela dit, les rangements sont assez rares, alors que l’habitabilité arrière confine au ridicule. Tout comme l’accès au coffre.

Présentation moins qualitative dans la Mercedes CLK que dans la Brera, mais la qualité d'assemblage est irréprochable.
Présentation moins qualitative dans la Mercedes CLK que dans la Brera, mais la qualité d'assemblage est irréprochable.

Dans la Mercedes, on doit admettre que l’aspect des plastiques reste un cran en-dessous de celui de l’Alfa. Néanmoins, l’assemblage impressionne par sa rigueur et l’ensemble vieillit fort bien. Les sièges sont peut-être un peu moins accueillants que ceux de l’Alfa, et leur cuir moins flatteur, mais la CLK compense par une bien meilleure habitabilité arrière et des rangements plus spacieux. Sans oublier une luminosité plus importante.

Avantage : Mercedes. Nettement plus spacieuse et pratique que la Brera, la CLK rafle ici une victoire logique, même si sa qualité de présentation reste inférieure.

 

 

Sur la route : le brio italien plutôt que la grisaille allemande

Très belles qualité dynamiques pour l'Alfa Romeo Brera 2.2 JTS, mais le moteur manque un peu de coffre.
Très belles qualité dynamiques pour l'Alfa Romeo Brera 2.2 JTS, mais le moteur manque un peu de coffre.

La Brera présente un gros problème si elle s’équipe du toit panoramique Sky View : sa garde au toit latérale très insuffisante, compromettant la position de conduite. Sans cet accessoire, les grands se trouvent correctement assis au volant, même s’ils aimeraient pouvoir abaisser un peu plus le siège. Surprise, malgré ses origines allemandes, le moteur outre une plaisante souplesse, manifeste une belle volonté à prendre des tours. Et à haut régime, sa sonorité métallique flatte les oreilles.

La commande de boîte manque de fluidité, mais l’étagement impeccable profite aux reprises. Le châssis ? Il est excellent. Direction rapide, très avant très précis et rigoureux, guidage impeccable de l’arrière, voies larges : la Brera tient remarquablement bien la route et procure des sensations agréables, surtout qu’elle se place au lever de pied. Belle surprise ! Pour sa part, le freinage se révèle puissant et endurant. Cerise sur le gâteau, les trains roulants préservent le confort, grâce à un amortissement ferme mais irréprochable.

Au volant, la Mercedes CLK 200 révèle homogène mais assez ennuyeuse de par son moteur terne et son comportement sain mais mou.
Au volant, la Mercedes CLK 200 révèle homogène mais assez ennuyeuse de par son moteur terne et son comportement sain mais mou.

Pas de soucis de position de conduite dans la Mercedes, mais il faut s’habituer au commodo unique. Le moteur émet un son tout à fait quelconque, mais compense par une belle vigueur à bas régime. Ensuite, il fait le job, silencieusement, mais se signale par son absence de caractère et parfois un peu de rugosité. La boîte manuelle, caoutchouteuse et tirant long, ne l’aide guère. Mieux vaut l’automatique !

Le châssis est typiquement Mercedes. D’abord, tout paraît mou, et la direction peu informative, mais plus on cherche ses limites, plus la CLK convainc. Bel équilibre, trains bien guidés, amortissement suffisant, elle dévoile une efficacité de bon aloi. Mais il faudra alors composer avec des mouvements de caisse important, et un freinage convenable, sans plus. Mieux vaut la conduire tranquillement en profitant de son silence et de son confort.

Avantage : Alfa Romeo. Plus performante, efficace et vive, la Brera distille un agrément de conduite supérieur à celui de la CLK, et propose une sécurité active plus évidente, sans rien perdre en confort. Mais les grands éviteront le toit Sky View.

 

Budget : belles et abordables

Il est étonnant de voir à quel point la poupe arrondie barrée de grands feux horizontaux de l'Alfa Brera a fait école.
Il est étonnant de voir à quel point la poupe arrondie barrée de grands feux horizontaux de l'Alfa Brera a fait école.

En bel état, la Brera 2.2 JTS se déniche dès 5 500 € en affichant environ 180 000 km. A 7 500 €, on en trouve aux alentours de 100 000 km, et à 10 000 €, le kilométrage peut s’en tenir à
60 000 km. Quant à la consommation, elle semble assez élevée, à 10,5 l/100 km.

Grande élégance pour la poupe de la Mercedes CLK, arborant une finesse qui fait tant défaut aujourd'hui.
Grande élégance pour la poupe de la Mercedes CLK, arborant une finesse qui fait tant défaut aujourd'hui.

Peut-être est-ce dû à ses quelques années de plus ? La Mercedes apparaît moins chère que l’Alfa. A 4 000 €, on trouve une belle CLK 200 163 ch affichant moins de 200 000 km, et à 5 500 €, on accède à des autos d’environ 100 000 km. Comptez de 1 000 € de plus pour une 170 ch à près de 200 000 km, alors qu’il faut dépenser 9 000 € pour s'offrir un exemplaire de 80 000 km environ. La consommation se révèle moindre que celle de l’Alfa : 9,1 l/100 km en moyenne.

Avantage : Mercedes. Moins chère et plus frugale que la Brera, la CLK remporte ici une victoire logique.

 

Bilan : Une Mercedes étonnamment attractive.

Le coffre de l'Alfa Brera manque de volume (300 l) mais il est transformable. Reste un seuil beaucoup trop haut...
Le coffre de l'Alfa Brera manque de volume (300 l) mais il est transformable. Reste un seuil beaucoup trop haut...

Si elle marque le pas sur route par son moindre agrément de conduite, la Mercedes CLK 200 prend la tête sur la plupart des autres secteurs. Outre une fiabilité supérieure à celle de la Brera, elle accueille bien plus dignement ses passagers arrière, se montre plus pratique, coûte moins cher et exige moins de carburant. Cela dit, si on n’envisage que des déplacements à deux, l’Alfa reste intéressante, à condition d’être bien achetée, pour sa ligne, son confort, sa sécurité et le plaisir qu’elle distille.

Pas de hayon pour la Mercedes CLK mais un volume supérieur à celui de l'Alfa Romeo, avec 435 l. La banquette est rabattable.
Pas de hayon pour la Mercedes CLK mais un volume supérieur à celui de l'Alfa Romeo, avec 435 l. La banquette est rabattable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pour trouver des annonces, rendez-vous sur le site de La Centrale : Alfa Romeo Brera et Mercedes-Benz CLK C209.

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Avis Alfa Romeo Brera

Brera 2.2 JTS 185 SKY VIEW (2006)

Par Pseudo357 le 02/08/2022

Je fais suite à un commentaire de 2015 (eh oui j'ai toujours le véhicule!). La Brera reste toujours un enchantement et un véritable plaisir à conduire.On attend avec impatience l'occasion d'une petite escapade dans les Alpes avec le petit bolide rugissant qui, en conduisant aux limitations offre une conso de 8/9 Litres au cent km, pas de quoi fouetter un chat -d'ailleurs je déteste faire du mal à ces petites bêtes adorables. L'entretien ? une bonne vidange filtres tous les ans car je fais peu de km est indispensable, les pneus des good year 235.45x18 excellents sous la pluie et silencieux ont une bonne longévité (changés une fois mais c'est par pure coquetterie car ils étaient encore bons), une fois disques et plaquettes en Brembo qui étaient d'origine, une fois un variateur de phase de l'AC échappement et une fois une ampoule xénon qui avait claqué. Deux fois par an les cuirs sont nettoyés et traités au Gliptone pour retrouver la bonne odeur de cuir, un lavage carrosserie manuel toutes les deux semaines finition microfibres et un petit coup de pulvérisation céramique Meguiar après avoir passé la clay et voilà, prête à rouler, étincelante.. Le plus dur est de trouver un bon mécano pour l'entretenir, mais j'ai de la chance avec deux ex-Alfa car les concessionnaires officiels sont d'une nullité affligeante ...C'est une GT, pas une voiture de sport mais il faut quand même la faire chanter dans les tours une fois chaude et là ...un vrai régal le rugissement de la bête. Bref je ne compte pas la changer, à 117000 Km elle est comme neuve, à peine rôdée.

Brera 3.2 V6 JTS 260 Q4 ITALIA INDEPENDENT (2010)

Par OasisMade le 08/10/2021

Magnifique voiture, 260ch en 4 roues motrices, ca pousse et ca accroche la route c'est royale, suspension avant à double triangulation, gestion mécanique de la motricité à double différentiel et électronique VDC (ESP amélioré pour être efficace sans être trop contraignant) mais attention à pas trop tenter le diable, ca accroche tellement sur le sec avec des bons pneu que si ca décroche en virage, ca peut être difficile à rattraper avec un poids conséquent de 1540kg à vide due au V6 et aux 4 roues motrices en 235.C'est une voiture assez douce avec une courbe de couple assez linéaire.La sonorité est très agréable, pas trop bruyant avec la ligne d'origine, très bien insonorisé pour faire de la route, et c'est un vrai bonheur quand on ouvre la fenêtre pour entendre un peu le moteur.L' intérieur est de bonne qualité comparé à beaucoup d'autres alfa, pas très moderne mais très correcte surtout sur les versions sortie après 2008.Les places arrières sont petites mais le coffre est très grand pour une compacte, et avec l'isofix ca conviendra à merveille pour voyager avec des enfants.Le toit vitré est très agréable, il enlève le coté trop sombre que l'on retrouve dans beaucoup d'habitable, surtout quand on est assis à l'arrière, et il est assez réfléchissant pour éviter à la voiture de ce transformer en four.Niveau entretien on trouve facilement les pièces bien qu'elle n'ai été produite qu'a 22000 exemplaire vu qu'elle en partage beaucoup avec l'alfa 159. La distribution à chaîne est bienvenue, la marque préconise quand même un changement à 150.000km.C'est une voiture relativement rare, et pourtant assez facile à entretenir.

Essais Alfa Romeo Brera

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